Au lendemain du G20 agricole, et après l’avis positif du Parlement européen sur les grandes lignes des propositions de Dacian Ciolos, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour que la politique agricole commune atteigne les objectifs souhaités par les écologistes.
Ce lundi 27 juin, Anny Poursinoff a remis la contribution des député-es écologistes sur la Politique agricole commune (PAC) au groupe de travail PAC de l’Assemblée nationale.
« Aujourd’hui, 20% des exploitants perçoivent 80% des aides. Ce système est injuste, il faut le réformer en profondeur.» a déclaré Anny Poursinoff. « Nos paysans doivent pouvoir vivre dignement de leur travail et produire une alimentation saine et de qualité. »
Parmi les propositions écologistes :
En 2010, les Etats membres ont consacré 31% de leur budget commun aux aides directes versées aux agriculteurs. Or, en 2009, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont consacré trois fois plus à leurs dépenses militaires. De son côté, l’Union européenne a mobilisé près de cinq fois plus pour venir en aides à ses banques. Tout est donc une question de priorités… et d’arbitrages politiques !
Enfin, Anny Poursinoff a souligné la nécessité d’une réforme d’urgence du Plan Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD), un mécanisme inscrit dans la PAC qui représente de 20 à 50 % de la distribution alimentaire en France et dont les fonds viennent d’être divisés par cinq. Au-delà d’une nécessaire solution d’urgence pour 2012, Anny Poursinoff a interpellé le Gouvernement pour lui demander d’agir afin que l’Union européenne propose un dispositif pérenne qui assure stabilité et soutien aux personnes dont la subsistance est en jeu.
« Aujourd’hui, 20% des exploitants perçoivent 80% des aides. Ce système est injuste, il faut le réformer en profondeur.» a déclaré Anny Poursinoff. « Nos paysans doivent pouvoir vivre dignement de leur travail et produire une alimentation saine et de qualité. »
Parmi les propositions écologistes :
- une distribution des aides plus juste entre les Etats membres et entre les paysans, basée sur une dégressivité en fonction de l’accroissement des surfaces ;
- le respect de la souveraineté alimentaire, en augmentant la production de protéines végétales en Europe plutôt qu’en important massivement du soja produit au détriment des productions vivrières locales ;
- la lutte contre la spéculation financière et la garantie d’un revenu décent et stable ;
- le soutien aux petites fermes, l’appui à l’emploi et aux exploitations dans des territoires isolés ;
- des aides conditionnées à la mise en place de pratiques et modes de production respectueuses de l’environnement, pour favoriser une agriculture paysanne, locale, avec des circuits- courts de distribution et tendant vers l’agriculture biologique ;
- une recherche publique participative qui accorde une large place à l’agriculture biologique ;
- l’interdiction des OGM, des brevets sur les semences et le vivant.
En 2010, les Etats membres ont consacré 31% de leur budget commun aux aides directes versées aux agriculteurs. Or, en 2009, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont consacré trois fois plus à leurs dépenses militaires. De son côté, l’Union européenne a mobilisé près de cinq fois plus pour venir en aides à ses banques. Tout est donc une question de priorités… et d’arbitrages politiques !
Enfin, Anny Poursinoff a souligné la nécessité d’une réforme d’urgence du Plan Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD), un mécanisme inscrit dans la PAC qui représente de 20 à 50 % de la distribution alimentaire en France et dont les fonds viennent d’être divisés par cinq. Au-delà d’une nécessaire solution d’urgence pour 2012, Anny Poursinoff a interpellé le Gouvernement pour lui demander d’agir afin que l’Union européenne propose un dispositif pérenne qui assure stabilité et soutien aux personnes dont la subsistance est en jeu.
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