"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

lundi 26 avril 2010

Un polygame peut-il perdre la nationalité française ?

Sans renier la loi contre la polygamie en France, je trouve que nous (collectif) sommes de bien beaux hypocrites car que sont les maitresses et autres amants que beaucoup de français(es), bien propres sur eux et bien catho, sont, si ce n'est d'autres conjoints ?

Ok ! Ça c'est pour la provoc !

Maintenant concernant la déchéance de la nationalité, il y a un truc qui me dérange dans cette affaire. C'est comme s'il y avait deux catégories de Français. Ceux qui sont vraiment français et ceux qui ne le sont pas complètement et qui ne le seront jamais vraiment. Je m'explique. Moi qui suis gaulois depuis la nuit des temps, si la justice découvrait que j'étais polygame, Brice Hortefeux demanderait-il la déchéance de ma nationalité ? Je ne pense pas. Je ne pense même pas que cela soit imaginable dans la loi. En revanche une personne qui a été naturalisée peut en être déchue. ?!?! Deux poids, deux mesures ! C'est comme si cette nationalité, qui devrait faire de l'étranger devenu un Français à part entière - enfin comme je le croyais - comme n'importe quel gaulois , n'était jamais, dans les fais, une sincère reconnaissance de son intégration et de sa pleine et légitime citoyenneté.

Cela démontre la méfiance que notre société a, vis-à-vis des étrangers, car nous nous sommes réservé la possibilité de les rejeter à la moindre faute, suspects éternels de vouloir attenter à l'intégrité de notre cher et beau pays.

Comment, dès lors, convaincre nos concitoyens français, venus d'un ailleurs, qu'ils sont vraiment les bien venu puisque l'on peut les répudier ?

Comment, dès lors, convaincre nos concitoyens français, venus d'un ailleurs, qu'ils sont vraiment nos frères comme notre devise devrait nous l'inspirer ?

La nationalité française ne devrait pas être quelque chose d'amovible et la France devrait appliquer ses lois de façons identique pour les gaulois comme pour nos frères devenus français, ni plus ni moins, car chacun est égal à l'autre devant la loi.

La Conférence de Cochabamba réclame un Tribunal international de Justice climatique et environnementale

La Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique, organisée à Cochabamba du 20 au 22 avril, a offert une tribune aux mouvements sociaux qui souhaitent peser sur les négociations internationales. Compte-rendu.

A l'issue de la conférence de Copenhague en décembre 2009 la Bolivie, avait refusé de valider l'Accord de Copenhague. Dans la foulée, le président bolivien Evo Morales, avait invité les mouvements sociaux, les ONG, les gouvernements, les institutions internationales et les scientifiques à participer à une Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique organisée à Cochabamba. Lors de cette conférence, Evo Morales entendait donner la parole « aux peuples, […] aux scientifiques, aux mouvements sociaux » qui n’ont pu s’exprimer à Copenhague

Une conférence ouvertement anticapitaliste

L’invitation a été lancée aux gouvernements qui « veulent travailler avec leurs peuples ». Plusieurs milliers de délégués, issus d'une centaine de pays et représentant principalement les mouvements sociaux, écologistes et de solidarité internationale, ont répondu à cet appel. Par ailleurs, certains représentants gouvernementaux et négociateurs se sont rendus à Cochabamba. Ainsi, le vénézuélien Hugo Chavez, l'équatorien Rafael Correa et le nicaraguayen Daniel Ortega, alliés à la Bolivie dans le cadre de l'ALBA (Alternative bolivarienne pour les Amériques), et le Paraguayen Fernando Lugo ont répondu à l'appel. Le député européen José Bové et des membres du mouvement Attac devaient compter parmi les représentants français.

Dès l'origine, l'invitation bolivienne ''[constatait] que le changement climatique est le produit du système capitaliste'' et, dans son discours d'introduction, Evo Morales a réaffirmé que ''le capitalisme est la cause du problème et doit disparaître''. Pour le président bolivien, l'alternative est claire : ''soit le capitalisme meurt, soit ce sera la Terre-Mère.'' S'agissant des sujets abordés, le thème de la dette climatique, un élément clé de la déclaration ''Changeons le Système ! Pas le Climat !'' adoptée à l'issue du Klimaforum organisé à Copenhague en décembre 2009 en marge des négociations officielles, figuraient au programme des 17 groupes de travail, aux côtés de thèmes plus classiques tels que l'adaptation aux changements climatiques, l'aide financière, les transferts de technologies et la déforestation.

Un référendum mondial pour la Journée de la Terre 2011

Parmi les propositions formulées, deux se démarquent sensiblement des sujets habituellement discutés au sein des négociations sur le climat. Tout d'abord, les conférenciers appellent à la création d'un Tribunal international de Justice climatique et environnementale afin de juger les pays, entreprises ou personnes jouant un rôle dans l'aggravation des changements climatiques ou portant atteinte à l'environnement. Comparable à la Cour internationale de Justice, il arbitrerait les conflits liés à l'application des traités environnementaux internationaux. Cette proposition s'inscrit dans la lignée d'une première audience symbolique qui s'était tenue les 13 et 14 octobre 2009 à Cochabamba. Un tribunal avait alors jugé sept cas en relation avec les changements climatiques, les Droits de l'Homme et l'environnement. Sur le banc des accusés se trouvaient notamment, la fondation hollandaise FACE (Forest Absorbing Carbon dioxide Emission), qui propose un mécanisme de compensation carbone, qualifié de ''fausse solution'', via la plantation de 150.000 hectares de forêts, ainsi que le gouvernement colombien accusé de développer la culture industrielle de la canne à sucre pour la fabrication d'éthanol, entrainant ainsi des déplacements de populations.

Autre proposition phare : l'organisation d'un référendum mondial qui pourrait être réalisé le 22 avril 2011 avec l'aide des gouvernements qui le souhaitent ou directement par des ONG. Cinq questions devraient être posées parmi lesquelles le ''transfert des dépenses de guerre vers un budget pour la défense de la planète'', ''l'abandon de la surproduction et de la surconsommation qui caractérise le modèle capitaliste'' et un objectif de limitation de la hausse des températures à 1°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle. La mise en œuvre du Tribunal international de Justice climatique et environnementale devrait aussi être soumise aux votes. Quant à l'organisation concrète du vote, une commission sera chargée de superviser sa mise en œuvre. L'objectif affiché est d'atteindre deux milliards de votants.

Présenter les recommandations de la Conférence lors du sommet de Cancún

Le vice-ministre de l'Environnement, de la Biodiversité et du Changement climatique, présente la conférence comme ''une grande mobilisation pour influencer, fondamentalement, sur le prochain sommet sur le climat au Mexique en décembre.'' Si Yoriko Yasukawa, le représentant de l'ONU en Bolivie, estime qu'il faut mieux prendre en compte les attentes des mouvements sociaux, il considère néanmoins que ce sera aux négociateurs de s'accorder sur la manière d'incorporer leurs propositions dans les négociations. Evo Morales, pour sa part, considère que ''tôt ou tard, avec la force populaire, [les pays industrialisés] finiront par accepter un tribunal pour les crimes contre l'environnement'', estimant que faute de sanctions il n'est pas possible de faire respecter un protocole sur le climat.

Enfin, l'AFP rapporte que Pablo Solon, l'ambassadeur bolivien à l'ONU, a déclaré en marge de la Conférence de Cochabamba, que ''s'il n'y a pas de compromis sur la réduction des gaz à effet de serre [lors du sommet de Cancún], l'Etat bolivien veut déposer plainte contre les pays développés (...) devant la Cour internationale de Justice'' de la Haye. S'agissant de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Conférence de Cochabamba réclame une réduction contraignante de 50% par rapport à 1990 d'ici 2020, via l'adoption ''d'obligations collectives, puis individuelles''. Selon Pablo Solon, une telle réduction permettrait de limiter à 1,5°C le réchauffement climatique à la fin du siècle.

Texte mixé entre celui de Philippe Collet (actu-environnement.com) et celui d'Aurore Guilbaud (temoignagechretien.fr)

Photo : Benjamin CABASSOT. " Arbre de pierre dans le sud de la Bolivie"

Sources :

http://www.actu-environnement.com/ae/news/conference-cochabamba-bolivie-climat-peuple_10102.php4

http://www.temoignagechretien.fr/articles/article.aspx?Clef_ARTICLES=1750&Clef_RUBRIQUES_EDITORIALES=1

jeudi 22 avril 2010

Le mythe d'Icare


Seule l'extrême densité énergétique du pétrole
permet à l'avion d'atteindre la performance étonnante de son vol.

L'aviation est entièrement tributaire du pétrole.

Le mythe d'Icare,
emportant des touristes enchantés vers des destinations de rêve,
conjurant les limites de l'espace et du temps,
célébrant le droit à l'urgence et le nomadisme de plaisir,
entretient l'illusion d'une abondance sans limites.

mercredi 21 avril 2010

Quand un volcan islandais remet en cause tout un mode de développement

Le nuage de cendres du volcan Eyjafjöll met en exergue la grande vulnérabilité de notre société ainsi que sa dépendance à l'aviation, du fait du poids économique de ce secteur.

Par vidéoconférence, le plus souvent, tu te réuniras.

Il aura donc fallu une éruption volcanique en Islande et son nuage de cendres, susceptibles de mettre en panne les réacteurs d'avion en plein vol, pour que les ministres des Transports de l'Union européenne appliquent lundi 19 avril l'une des règles d'or du parfait éco-citoyen.

Des transports moins carbonés tu utiliseras

L'éruption du volcan Eyjafjöll a rendu possible l'impossible : un report massif vers des transports moins carbonés - au moins au sein de l'Union européenne - faute de transports aériens. Loueurs de voiture, trains, cars et liaisons maritimes vers l'Irlande ou la Corse sont pris d'assaut. La compagnie Brittany Ferries a vu son trafic vers l'Angleterre augmenter de 30 % au départ de Caen, Cherbourg, Saint-Malo et Roscoff. Les témoignages de passagers traversant l'Europe avec des moyens de transport alternatifs sont légion. La Royal Navy a envoyé deux bâtiments militaires à Santander (nord de l'Espagne) pour rapatrier des Britanniques par la mer. Le temps d'un nuage de cendres dans le ciel européen, un autre rapport au temps est envisagé. Tout le monde n'a pas franchi le cap. Faute d'avion, le ministre chargé de la relance Patrick Devedjian a annulé un déplacement à Brest. L'aller-retour en train lui aurait pris 9 heures…

L'impact économique de l'éruption est indéniable. Représentant 3% en volume du commerce international de marchandises, le transport aérien en représente de 40 à 50% en valeur. Voilà comment cinq jours d'immobilisation totale de l'aviation infligent à l'économie des dégâts pire que ceux du 11-Septembre. Les pertes se chiffrent à 140 millions par jour rien que pour les compagnies aériennes. Des millions d'emplois dépendent de l'aviation. ''En France, 15 emplois et plus gravitent autour de chaque emploi dépendant directement du secteur'', explique Jean Bresson, directeur des études et de la recherche à l'Ecole nationale de l'aviation civile (Enac).

Sans avion, la machine est grippée. ''Notre dépendance à l'aviation ne paraît pas forcément évidente, relève Jean Bresson. Pourtant, sans avions, on ne peut pas imaginer de mondialisation, ou de multinationales dont les cadres ne se verraient jamais, ni même de chaînes industrielles à flux tendu''. En un nuage de cendres, les mythes de l'hypermobilité, de l'instantanéité et du citoyen du monde, s'effondrent. Après toute une série d'échecs environnementaux - Copenhague, Cites -, un ''petit'' volcan islandais donne une leçon d'humilité. A ce titre, l'impact sur l'imaginaire collectif du volcan Eyjafjöll est au moins égal aux conséquences économiques.

Local tu achèteras

Surtout, le phénomène Eyjafjöll révèle à quel point nos sociétés sont vulnérables, du fait de leur interdépendance. ''Les réseaux intriqués qui nous relient étroitement les uns aux autres (et sur lesquels circulent individus, produits, information, argent et énergie) amplifient et transmettent le moindre choc'', selon Thomas Homer-Dixon, professeur de sciences politiques à l'université de Toronto et cité par Courrier International en décembre 2008 dans un article consacré à la complexité croissante des civilisations. Le cas du Kenya est emblématique : moins de trois jours après l'éruption du nuage de cendres en Islande, les fermiers kenyans accusent des pertes de 1,3 millions de dollars par jour, licencient 5.000 employés, tandis que des tonnes de fleurs et légumes destinées à l'exportation européenne sont jetées, relève le Guardian.

Eyjafjöll est-il précurseur des limites d'un modèle économique ? ''Hormis des effets conjoncturels (accident, guerre…), je ne vois qu'une hausse importante des cours du pétrole ou une pénurie qui pourraient à ce point impacter le secteur aérien'', estime Jean Bresson. Tout comme la tempête Xynthia avait souligné en France les limites d'une urbanisation, l'éruption volcanique montre la limite d'un modèle de développement.

Victor Roux-Goeken (actu-environnement.com)

mardi 20 avril 2010

Derrière le nuage volcanique : un avenir sans avion

La paralysie du trafic aérien sur une partie de l’Europe et de la planète, pour cause de nuage de cendres islandais, nous offre une merveilleuse occasion d’imaginer ce qui nous attend, d’imaginer l’avenir sur le point d’être fracassé, de la mondialisation qui veut tout transporter d’un bout à l’autre de la planète. D’imaginer ce qui nous attend quand il n’y aura pratiquement plus de pétrole ou quand il sera devenu si cher qu’il ne représentera plus qu’un luxe réservé à quelques hommes d’affaires et aux chefs d’états et de gouvernements.

Il suffit de réfléchir quelques instants pour mesurer, grâce à un volcan, les folies du transport aérien. Et je ne parle pas de ces quelques imbéciles déclarant, vendredi soir, devant une caméra de télévision, qu’ils étaient heureux d’avoir pu voler de Nantes à Paris. En avion ! Pour 400 kilomètres qui peuvent se parcourir en TGV !

Chaque jour, une vingtaine de millions de roses débarquent aux Pays-Bas, avec quelques millions d’autres fleurs, en provenance du Kenya, Éthiopie, Équateur ou du Brésil. Chaque jour des raisins arrivent en France depuis l’Afrique du sud. En France et dans la plupart des pays européens. Chaque jour des haricots verts nous parviennent du Sénégal, du Kenya, en compagnie de petits pois écossés et préemballés. Sans oublier les tomates cerises d’Israël ou les tomates de Chine. Fruits et légumes exotiques, fruits et légumes de contre-saison prennent l’avion et les consommateurs et la planète payent le billet. Que chacun jette un coup d’oeil dans les magasins – même dans les magasin bio parfois, hélas - pour compter le nombre de ces produits qui ne nous atteignent que grâce à la voie des airs.

Chaque jour, parce que la grande distribution travaille en flux tendu avec les pays qui nous fournissent des produits cultivés ou fabriqués au loin et au moindre coût, des milliers de tonnes de fret, qui ne peut pas attendre, investissent nos marchés ; sans que tous ces importateurs soient le monde effleurés par la gaspillage énergétique et par l’émission des gaz à effet de serre. Mais il est vrai que, d’ordre du Prince, ce n’est plus une priorité.

Et nos médias s’interrogent gravement sur les vacances, sur les files d’attente dans les aéroports, sur les vacances gâchées et sur les formalités de remboursements. Sans préciser qu’un jour, probablement proche, nous devrons, faute de kérosène, renoncer à ces déplacements, courts ou longs, qui plombent l’avenir de la planète (note de BB : et surtout des Hommes dont les équilibres géostratégiques auront été déstabilisés).

Priver une partie ou la totalité du monde, de vacances (carbonées), n’est pas un scandale, juste une préfiguration de ce qui nous attend si nous ne réfléchissons pas à la nature de nos échanges mondialisés.

Claude-Marie Vadrot (mediapart.fr)

jeudi 1 avril 2010

Politique sans conscience n'est que ruine du débat...

... Que de rebondissements !

Alors que Claude Allègre truste les médias pour y vendre le livre dans lequel il a la prétention de dénoncer les prétendus mensonges du GIEC, un journaliste de Libération a eu la curiosité d'interroger les deux chercheurs, Hakan Grudd et Louise Sime, à l'origine de courbes publiées dans son livre censées démontrer les inepties des tenants du changement climatique.

Les réponses de ces deux personnes ne se sont pas fait attendre. Toutes deux estiment que la présentation de leurs résultats est fausse et trompeuse.

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/03/louise-sime-proteste-contre-lincorrect-claude-all%C3%A8gre-.html

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/03/claude-all%C3%A8gre-accus%C3%A9-de-falsification-par-h%C3%A5kan-grudd.html

Les accusations sont graves.

Interrogé par le journaliste, Claude Allègre s'est alors fendu d'une réponse des plus surprenantes :

« (...) Il ne vous a pas échappé que toutes les courbes de l’ouvrage sont redessinées. Il y a donc des inexactitudes ou même des exagérations par rapport aux originaux. C’est un choix éditorial. Ceci signifie que les courbes ne sont que les supports illustratifs du raisonnement écrit. La page 48 ne fait pas exception. Certes, la partie dépassant l’an 2000 est une « extrapolation » qui ne devrait pas exister puisque les courbes de Grudd s’arrêtent à 2000 ! Mais cela ne change rien à la démonstration du texte. (...)». http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/03/claude-all%C3%A8gre-accus%C3%A9-de-falsification-par-h%C3%A5kan-grudd.html

Apparemment, du moment que cela illustre le raisonnement (étant précisé que d'habitude c'est l'inverse, c'est le texte qui commente la courbe), il serait légitime de publier des informations exagérées et inexactes.

Irrecevable pour une personne qui se présente partout en prince de la vérité !

Apparemment, Claude Allègre, grand contempteur des systèmes informatiques de modélisation du climat, ne se sent nullement gêné pour prédire l'avenir armé seulement d'un crayon et d'une feuille de papier.

Incohérent pour une personne qui se revendique grand pourfendeur de prédicateurs en tous poils !

Et Claude Allègre de continuer : « Si vous vous contentez de corriger les virgules, les fautes d’impression, d’orthographe des noms propres ou de dessin, vous ne comprendrez rien au sens général du livre qui est un livre politique avant tout ! »

Enfin, le gros mot est dit, ce n'est pas un livre scientifique mais politique ! Mais alors, pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ? Pourquoi se présenter comme un scientifique alors que qu'il fait en l'espèce de la politique (Dd : vous êtes un homme politique... ? C.A. : Je l'ai été, je suis surtout un scientifique. Citation reprise dans le magazine Décisions durables – mars avril 2010 page 45) ? Apparemment, du moment que cela sert les ventes de son livre, il n'est pas anormal de se présenter aux yeux du public en homme de science averti.

Inacceptable pour une personne qui se présente en héros de l'honnêteté !

Ah ! au fait, qui croit pouvoir affirmer « quand on mélange science et politique, on a peu de chance de faire de la bonne science » ? Et bien, il s'agit de Benoit Rittaud, un autre climatosceptique (qui pensait ainsi critiquer le GIEC dans le journal Métro du 25 mars 2010, page 5), cité par Claude Allègre dans sa lettre. Comme quoi, on n'est jamais trahi - même involontairement - que par les siens !

Christophe Bombled