"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

lundi 29 janvier 2007

Pourquoi je risque de voter PS ?

Les Américains ont eu leur 11 sept 2001, …

… nous, nous avons eu notre 21 avril 2002 !

Ne dit on pas que la France possède la droite la plus bête du monde ?

Et la vraie gauche alors ? En effet, c'est avec affliction que j'observe l'incapacité des antilibéraux à présenter une candidature unique. La multiplication des candidatures, comme chacun sait, disperse les voix d'électeurs qui, au final, auraient pu se rejoindre sur énormément de sujets. Mais, pour cause d'ego surdimensionnés et de replis sur soit, la victoire est impossible.

Où est l'intérêt d'une telle situation ?

Si une telle aventure n'était pas dangereuse pour notre démocratie et ne risquait pas d'avoir, au second tour, un duel Sarko-Le Pen, nous pourrions en rigoler. Mais la situation ne prête guère à sourire. Avec un FN toujours en embuscade et un little-big-brother qui proposera toujours plus de précarité pour les plus faibles (chaque malade devra payer, à chaque acte médical, une franchise non remboursable par la sécu ni par la mutuelle, par exemple), la France et les plus vulnérables seront en réel danger. Nous pourrons observer avec tristesse une France à deux vitesses.

Etant hors de question, pour moi, de revivre le traumatisme de 2002 et après avoir discuté avec plusieurs camarades de différents collectifs, je me dis que je commence à avoir une idée de ma stratégie de vote pour le premier tour de 2007. Mon choix de vote se déterminera en fonction du nombre de candidats antilibéraux qui se présenteront. Si la gauche antilibérale présente deux ou trois candidats, je voterai P.S. ! GLUPS !!! C'est con et désespérant, mais en cas de candidature multiple je ferai résolument barrage à la droite (UMP et FN) en votant Royal. Non par amour ni passion, mais par pragmatisme. Non pas que j'oublie que le P.S. a baissé les bras face au capitalisme, mais je ne veux jamais avoir à voter Sarko pour faire barrage à Le Pen !

Je dis cela sans renier ma signature pour une candidature de José Bové. Je persiste et re-signe, mais s'ils sont deux ou trois antilibéraux, je ne donnerai mon vote à personne, même pas à Bové. Bové qui est pourtant un homme pour qui j'ai beaucoup d'affection. Un homme que j'ai, depuis longtemps, suivi et que j'ai soutenu dans ses actions. Nous admirons, lui comme moi, la non violence de Gandhi. J'aime ses positions de désobéissance civique. Il est l'un des rares hommes politique qui met sa liberté physique en danger pour faire avancer ce qu'il croit juste. Bref, j'assume ma signature. C'est une signature pour Bové et sûrement pas contre M-G Buffet ni O. Besancenot. Pas contre le PCF ni la LCR. C'est une signature pour continuer à forcer le système à se renouveler. La révolution doit commencer au sein de la gauche antilibérale. Casser les carcans. Mais si l'on observe attentivement la situation actuelle, on se retrouve dans : "on prends les mêmes et on recommence". Bref, mêmes causes, mêmes effets !

C'est nul et pour rien au monde je ne veux revivre un 2002, et c'est pourquoi, j'ai envie de dire à nos candidats :

"Mettez vous d'accord entre vous,
ne présentez qu'un candidat, soyez tous unis derrière nos idées
ou j'appellerai, autour de moi, à voter P.S. !
Nous sommes nombreux à penser comme cela !"


vendredi 26 janvier 2007

L'union fait la force.

Alors que notre mouvement antilibéral n'est plus que l'ombre de lui-même en cette fin janvier 2007, je me suis pris à relire ce que j'avais écrit le 21 décembre 2006, et je voudrai reprendre ce texte afin de l'actualiser. Tout était partis d'une question d'un des membres de notre collectif qui se demandait ce que nous faisions là, tous réunis ? Je pense que cette question est toujours d'actualité même si certaines réponses doivent être écrites au passé

La première réponse qui me venait en tête, était que nous maintenions, à bout de bras, un mouvement qui avait la volonté de dépasser les clivages et les successibilités de camps, afin de créer un vrai mouvement antilibéral de gauche.

Créer un vrai rassemblement de personnes qui souhaitaient voir la vraie gauche être au pouvoir.

Créer un mouvement qui se place dans l'immense vide politique (avec tout le respect que je dois au PC, aux Verts et à la LCR) qui existe entre le P.S. et L.O.

Nous étions là pour rassembler les citoyens qui attendaient qu'une force politique occupe cette place pour enfin voter avec espoir et enthousiasme. Nous étions là pour rassembler les citoyens qui ne se reconnaissent dans aucun des camps imposés par les puissants de notre pays.

Nous étions là pour reprendre le pouvoir. Pour redonner le pouvoir au peuple. Pour ré-enchanter les jeunes générations.

Nous étions là avec la volonté de retourner la pyramide de notre organisation sociale.

Remettre la personne et son environnement au centre des préoccupations de notre monde.

Mais que nous reste t-il, de ce bel élan ? Pas grand-chose je le crains. Petit à petit le chao gauchiste reprend ses droits. Les communistes souhaitent voter M-G Buffet, les extrêmes gauches vont voter O. Besancenot et Les alter mondialistes écolos donneront leurs voix à José Bové. Nous sommes en train de donner raison à tout ceux qui souhaitent que nous échouions. Nous sommes en train de donner raison à tout ceux qui prédisaient que nous n'arriverions jamais à nous mettre d'accord. Nous nous offrons en spectacle aux sourires moqueurs des PS et autres UMP qui se drapent de supériorité triomphante bien assise sur leurs certitudes.

Et ça, ça me donne la rage, je ne veux pas leur donner raison.

Alors haut les coeurs ! Restons unis dans notre diversité. C'est notre faiblesse mais c'est notre honneur et notre beauté.

Et, dans un premier temps, il faut faire voir à ceux qui postulent aux postes de direction de notre mouvement, qu'il ne sont là que par l'acceptation des militants et que leur place n'est pas soudée au sol. Si nous ne parvenons pas à instaurer cela au sein de notre rassemblement, inutile de croire que nous y parviendrons dans les entreprises et l'organisation politique du pouvoir.

Alors la bataille est rude, il faut que chacun digère son histoire pour être en paix avec les autres et entrer dans une autre histoire. Une histoire qui a la prétention de s'inscrire dans celle de la gauche révolutionnaire, dans l'histoire de la gauche qui dit "Non". La bataille est difficile mais la guerre est loin d'être perdue. Mais quant on est petit, il faut utiliser la force des autres pour les battre, c'est le principe des arts martiaux. Principe millénaire qui a fait ses preuves. Il nous faut, pendant la tempête, garder notre calme et agir. Mais agir ensemble, sans honte de ce que nous sommes tous - sans fierté non plus ! - mais avec pragmatisme et respect de chacun.

L'enfer est pavé de bonnes intensions. Ne nous laissons pas enfermer dans le vieux démon de la gauche qui se trouve être l'intransigeance des positions. Intransigeance des positions qui a mené, dans le passé et une fois l'échec arrivé, certains à dire que, si la gauche avait perdu, c'était bien à cause de tous ces imbéciles qui n'avaient pas compris la démarche révolutionnaire. Le "ça ou rien" de gauche, ne devrait plus être de mise, cela ne fonde rien. Ne nous méprenons pas quand je parle le pragmatisme, je ne milite pas pour la faiblesse, la mollesse ou l'abandon des idéaux. Je dis juste qu'il faut jouer avec les règles établies afin d'arriver légalement au pouvoir.

Alors redisons haut et fort notre volonté d'union, elle seule nous mènera à la création d'une nouvelle force politique, c'est notre seule chance, c'est notre seule issue. Nous n'en avons pas le choix, face à un Sarkozy qui a comme projet de passer la constitution européenne par vote au parlement, face à une Ségolène qui ne renie pas le capitalisme.

L'union fait la force.

jeudi 25 janvier 2007

Photo des îles Kerguelen



Iles Kerguelen - Mission KEOPS -

Treik d'une journée sur l'Ile principale, le 14 fevrier 2005.

jeudi 18 janvier 2007

Réhabilitons l'impôt sur le revenu

Une petite réflexion, comme ça en passant. En ces temps de campagne électorale on entend beaucoup de choses et beaucoup de phraséologie dogmatoire. L'UMP me fait penser à ce sketch, de Marc Jolivet, qui pastiche deux prétendants à une élection, qui vont de surenchère en surenchère, pour finir par des promesses du genre "si vous votez pour moi, je me mets nu !" etc.… Là, bien évidement, nous n'en sommes pas encore là mais chacun y va de son couplet sur les impôts. Sujet parfait pour s'accaparer les faveurs du peuple. Mais, au risque d'être politiquement incorrect, je trouve ce débat parfaitement irritant et démagogique.

Je me permets, une fois de plus de dénoncer cette droite qui maintient nos concitoyens dans une illusion incantatoire criminelle. La droite souhaite baisser les impôts ! Mais tout en gardant les même avantages et services qu'offre notre nation ?

C'est tellement facile, comme sujet, les impôts. C'est tellement facile, car il y a, en France, une culture collective de détestation de l'imposition. Cette détestation est issue de notre histoire où les impôts servaient à enrichir les nobles. Où les impôts servaient à enrichir des familles aux détriments du peuple (Soit dit en passant, c'est, exactement, ce qui se passe avec la bourse : les actionnaires s'enrichissent aux détriments des travailleurs). Le peuple en a développé, à juste titre, une horreur vis-à-vis de ces prélèvements. Mais, comme souvent, ce qui est enfoui au plus profond de nous, en provenance de centaine d'années de certitudes, est difficile, sans volonté éclairée, à éliminer de notre inconscient. Il en va ainsi de l'impôt, comme il en va de notre vision métropolitaine des noirs qui restent cantonnés à des rôles secondaires, car notre inconscient, n'a pas digéré des centaines d'années de colonialisme. Réveillons nous, redevenons maître de nos pensées !

Ainsi donc, constatons que les français n'ont pas encore compris que les impôts du XXIème siècle ne servent pas à enrichir quelques familles bien nées, mais servent à la solidarité national.

En vérité, je vous le dis, contrairement à la TVA, l'impôt sur le revenu s'avère le seul prélèvement véritablement juste, car il est proportionnel aux revenus et aux possibilités des travailleurs. La TVA, elle, pour le coup, taxe de façon identique les pauvres comme les riches. Et c'est bien là l'image de la différence entre la gauche et la droite, la droite c'est, "Chacun paye la même chose" alors que la gauche c'est, "chacun participe suivant ses moyens". C'est fondamentalement différent. Les impôts servent à payer les infrastructures, des profs, des hôpitaux etc.… Aussi, diminuer les impôts c'est tendre à ne plus pouvoir financer tout cela, ne plus pouvoir financer la solidarité nationale. Solidarité que les agriculteurs, les chefs d'entreprises et autres patrons détestent quand il faut payer, mais qu'ils implorent quand leurs affaires ne fonctionnent plus. Alors pour pouvoir continuer à avoir les même prestations de vie, chacun devra prendre des assurances privées, des écoles privées, des services de sécurité privés etc.… bref pour les plus riches ce sera possible, mais pas pour les autres. Ainsi, la baisse des impôts ne peut pas augmenter le pouvoir d'achat, c'est bien le contraire qui se passe. Plus on baisse la solidarité national plus le pouvoir d'achat baisse. Il n'y a qu'à regarder ce qui se passe aux USA, qui, comme on le sait, n'est pas le pays où il fait bon vivre quant on est pauvres.

Alors réhabilitons l'impôt sur le revenu avec un fort réaménagement de celui-ci, notamment une augmentation du nombre tranches, une augmentation de l'ISF sans plafonnage possible, une participation des bénéfices capitalistiques, une baisse de la TVA avec, en compensation, une vrais baisse, exactement proportionnelle, des prix etc …

Il est bon, de temps en temps, de rappeler certaines évidences.

dimanche 14 janvier 2007

Bonsaï d'exterieur - Hiver 2006-2007


Forêt de bouleaux de 2003 - Yonhon Yose - Automne 2006

Bonsaï en forêt (Yose) selon la tradition japonaise. Cependant, ce bonsaï a la volonté de faire un lien entre la tradition japonaise et les paysages français. Nous y trouvons l'alliance du minéral et du végétal, mais la roche est dressée tel un menhir. La forêt est donc une forêt celte.

Celtie et Asie réunis pour créer la quiétude et la spiritualité.

mardi 9 janvier 2007

Quand les électeurs de l'UMP perdent toutes mesures

Attention danger

ou

quand les électeurs de l'UMP perdent toutes mesures.

Au mois d'avril 2006 je posais la question à l'un de mes oncles afin de savoir si les électeurs de droite se reporteraient massivement sur un candidat de gauche, comme l'ont fait, en 2002, les électeur de gauche sur Chirac, en cas de duel entre Le Pen et un (une) candidat(e) de gauche en 2007 ? La réponse me fut enfin clairement donnée ce week-end (juillet 2006) par plusieurs de mes cousins se réclamant du sarkozysme. Une réponse nette et sans hésitation, ils voteraient tous FN. A leur yeux, donc, Le Pen est plus fréquentable qu'un socialiste. Moi, qui ne suis pas du tout socialiste mais plutôt communiste, cela m'interpelle et m'inquiète sur la conscience républicaine de la droite dite modérée.

En 2002, la quasi totalité des gens de gauches eut le réflexe républicain et ont tous voté contre Le Pen, sans franchement s'abstenir. En effet l'abstention a fait, au second tour, 20 % des inscrits contre 28 % (1) au premier tour, reculade, donc, de l'abstention. Premier geste républicain. De plus l'extrême droite n'a pas augmentée son nombre de voix d'un tour sur l'autre. Enfin la totalité des votes, Gauche et Droite confondues, au premier tour, représentait, environ, 55,6 % (1) des inscrits. Au second tour, Chirac a obtenu, environ, 62 % (1) des voix. Ce qui fait 6,4 % de plus, à comparer avec la baisse de 8 % de l'abstention. Je crois donc que l'on peut dire, que, non seulement, le peuple de gauche ne s'est pas abstenu en masse au second tour, comme certain semble vouloir le faire croire, mais qu'en plus, pour la quasi totalité d'entre eux, ils ont voté contre Le Pen.

Les électeurs de gauche seraient ils plus responsables que ceux de droite ? Oui et non, cela ne se joue pas au niveau de la responsabilité mais de l'affinité. Pasqua, en son temps, au temps du RPR, disait qu'entre le FN et le RPR, la différence, n'était qu'une question de vocabulaire. A la lumière de cette réponse, je comprends mieux la facilité qu'a eue le gouvernement de Vichy à instaurer la collaboration, dans un pays qui, pour moitié, se reconnaît, ou ne refuse pas, des idées fascistes.

Il y a donc un vrai danger, en France, de voir les fascistes arriver au pouvoir.

Jaurès, Jean Moulin, réveillez vous, ils sont tous devenus fous !

(1) : comparons ce qui est comparable ces chiffres sont par rapport aux inscrits


Le Belem à quai à Nantes
- 1997 -

vendredi 5 janvier 2007

Restons vigilant, la bête n'est pas morte ...

Pourquoi j'ai voté NON

au projet de constitution européenne en 2005.


Je suis de ceux qui en ont marre de voter comme l'UMP (Cf. 2002).

Je suis de ceux qui refusent le FN, le MNR et autres fascistes.

Je suis de ceux qui n'acceptent pas la culpabilisation.

Je suis de ceux qui, depuis Maastricht, attendent une Europe sociale.

Je suis de ceux qui ont conscience qu'il est temps de ne plus donner, aveuglément, notre blanc-seing à nos politiques.

Je suis de ceux qui pensent que l'on ne peut pas dire oui à quelque chose de volontairement incompréhensible.

Je suis de ceux qui pensent qu'avec le NON la France a, encore et toujours, joué son rôle historique d'empêcheuse de tourner en rond.

Je suis de ceux qui pensent que seule la France est capable de dire NON sans peur.

Je suis de ceux qui pensent que la position de la France en est ressortie grandi car elle n'a pas suivi comme un mouton.

Je suis de ceux qui savent que de nombreux citoyens des autres pays européens attendaient avec impatience que la France vote NON car eux, en ont été privés.

Je suis de ceux qui souhaitent une vraie constitution européenne sociale qui dirigerait, enfin, le système économique mondial vers et pour le peuple.



C'est pour toutes ces raisons que j'ai dis NON au projet de constitution européenne et que j'ai réaffirmé mon attachement à l'Europe.

Dire NON, était un acte de résistance, c'était notre dernière chance de nous opposer à la dictature des puissants, des chefs d'entreprises et des capitalistes.

Mais la bête n'est pas morte, car Sarkozy a prôné l'adoption d'une constitution européenne à minima, mais sans référendum.

La vigilance est donc toujours d'actualité.

mercredi 3 janvier 2007

Les français, champions des jours fériés ?

A tous ceux (patrons et autres électeurs-droite-rutabaga *) qui disent que les français sont les champions des jours fériés (sous entendu qu'il faut travailler plus en supprimant les 35 heures, les congés et autres RTT), je leur dis de regarder un agendas et de compter les jours des autres pays puis de se demander si leur dogme antisocial tient encore la route ?

Ainsi la moyenne européenne est de 13 jours fériés par an.

Voici le décompte des jours fériés pour 10 pays européens.

France : 13

Belgique : 24

Hollande : 9

Suisse : 10

Luxembourg : 12

Grande Bretagne : 9

Espagne : 11

Italie : 13

Allemagne : 14

Autriche : 16

* Comme il y a la gauche caviar, il y a la droite rutabaga, de pauvres masos, qui gagnent à peine 1500 €/mois et persistent à croire et à voter pour un système qui leur maintiens la tête sous l'eau !

Le capitalisme enfin expliqué clairement.

Petit Pierre rentre de l'école et demande à son père :

« Papa je dois faire un devoir sur la politique capitaliste et expliquer le fonctionnement de notre gouvernement, peux-tu m'expliquer ? »

«Rien de plus facile - répond le père - Il suffit de comparer le gouvernement et notre société à notre famille. Tu vois :

* Moi je ramène de l'argent : je suis le capitaliste.

* Ta mère gère notre famille et fait les dépenses : elle est le gouvernement.

* La femme de ménage, qui travaille pour nous, est : la classe ouvrière

* Toi tu es le peuple

* Ton petit frère Hector est la génération future. »

« As-tu compris ? »

« Oui, je pense » répondit petit Pierre.

Dans la nuit, petit Pierre est réveillé par Hector qui pleure. Il se lève et va voir son petit frère qui a besoin que l'on change sa couche qui dégage une forte odeur ! Il se rend dans la chambre de ses parents et tente de réveiller sa maman qui dort profondément. Voulant réveiller son Papa, il constate qu'il n'est pas dans le lit avec sa maman. Il le cherche et le trouve faisant de la gymnastique tout nu dans le lit de la bonne. Entre-temps, Hector, fatigué, s'est rendormi. Petit Pierre se recouche.

Le lendemain, au petit déjeuner petit Pierre dit à son père :

« Tu sais Papa j'ai tout compris à la politique ! »

« Ah oui et qu'as-tu compris ? » demande son Papa

« C'est simple, j'ai compris que le capitalisme baise la classe ouvrière pendant que le gouvernement roupille, restant sourd aux appels du peuple et laissant la future génération dans la merde ! !»