"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

vendredi 5 janvier 2007

Restons vigilant, la bête n'est pas morte ...

Pourquoi j'ai voté NON

au projet de constitution européenne en 2005.


Je suis de ceux qui en ont marre de voter comme l'UMP (Cf. 2002).

Je suis de ceux qui refusent le FN, le MNR et autres fascistes.

Je suis de ceux qui n'acceptent pas la culpabilisation.

Je suis de ceux qui, depuis Maastricht, attendent une Europe sociale.

Je suis de ceux qui ont conscience qu'il est temps de ne plus donner, aveuglément, notre blanc-seing à nos politiques.

Je suis de ceux qui pensent que l'on ne peut pas dire oui à quelque chose de volontairement incompréhensible.

Je suis de ceux qui pensent qu'avec le NON la France a, encore et toujours, joué son rôle historique d'empêcheuse de tourner en rond.

Je suis de ceux qui pensent que seule la France est capable de dire NON sans peur.

Je suis de ceux qui pensent que la position de la France en est ressortie grandi car elle n'a pas suivi comme un mouton.

Je suis de ceux qui savent que de nombreux citoyens des autres pays européens attendaient avec impatience que la France vote NON car eux, en ont été privés.

Je suis de ceux qui souhaitent une vraie constitution européenne sociale qui dirigerait, enfin, le système économique mondial vers et pour le peuple.



C'est pour toutes ces raisons que j'ai dis NON au projet de constitution européenne et que j'ai réaffirmé mon attachement à l'Europe.

Dire NON, était un acte de résistance, c'était notre dernière chance de nous opposer à la dictature des puissants, des chefs d'entreprises et des capitalistes.

Mais la bête n'est pas morte, car Sarkozy a prôné l'adoption d'une constitution européenne à minima, mais sans référendum.

La vigilance est donc toujours d'actualité.

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