"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

samedi 23 mai 2009

La valeur du travail



Curieusement, avec la crise économique – dont j'entends dire qu'elle serait la plus terrible depuis 1929 bien que je n'aie encore jamais vu la moindre explication concernant cette affirmation, ce qui je l’avoue me laisse perplexe – on ne nous parle plus jusqu'à l'envie de la notion de « valeur travail » – mais rassurons-nous, ce n’est que temporaire !

J'ai toujours trouvé surprenant que le « travail », qui a toujours été la seule richesse du « prolétariat » (au sens de ceux qui ne possèdent pas le capital), ait pu être récupérée à ce point par les classes dominantes actuelles.

J’aimerais rappeler que durant l'Antiquité, les hommes libres ne travaillaient pas mais s'occupaient de la chose publique ; que sous l'Ancien Régime la noblesse avait interdiction de travailler ; qu'au début du siècle dernier, l'élite était essentiellement constituée de rentiers. De même, dans l'Ancien Testament, le travail est inexistant du paradis terrestre ; c'est la damnation d'Adam et Ève qui nous impose cette épreuve. Par quel truchement, cette notion a-t-elle pu changer de « camp » ? Voilà une question intéressante !

Toujours est-il que l’expression « valeur travail » est aujourd’hui mise à toute les sauces. Elle permet utilement aux classes dirigeantes - qui, soit dit en passant, n’hésitent jamais à supprimer des postes ou à se plaindre du coût du travail - soucieuses de concentrer entre leurs mains le pouvoir et la richesse, de l’invoquer pour faire la morale aux « travailleurs » et ainsi les culpabiliser. Cela est si bien intégré par tous, que l'on entend régulièrement dans les médias, le témoignage de personnes affirmant avoir retrouvé leur « dignité » depuis qu'elles ne sont plus au chômage. Comme si la dignité d'un homme ne découlait que de son activité économique et non du simple fait qu'il appartienne à la communauté humaine.

Cette façon de voir m'a toujours dérangé, mais, jusqu'à présent je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. J'en culpabilisais presque : comment pouvais-je ne pas adhérer à cette valeur ?

A la réflexion, je pense pense en avoir compris la raison : c'est parce qu'en réalité « la valeur travail » n’existe pas ! Le travail pour le travail n’a aucun sens.

Si tel n'était pas le cas, alors l’esclavage ne serait pas immoral, car qu’est ce qu’un esclave si ce n’est une personne qui passe son existence à travailler ? De même, il ne serait pas condamnable de faire travailler les enfants ou encore de sous-payer ses employés. Et que dire par exemple d'un chimiste transformant pour le compte de la mafia de l'opium en héroïne ?

En fait, je pense que la valeur qui devrait être rappelée, valeur à laquelle j'adhère, est celle « du travail juste, justement rémunéré ».

Un travail juste est un travail qui a du sens c'est à dire qui a une utilité, non pas seulement pour l'employeur (sauf à considérer à tort que l'intérêt collectif est la somme des intérêts individuels) mais aussi pour la communauté dans son ensemble et qui ne nuise pas aux générations futures. Un travail juste n'est donc pas juste un travail. Pas facile, j'en conviens, mais nous parlons ici de valeur, nous sommes donc dans l'exigence. A titre d'exemple, je pense que ne peuvent être qualifiées de travails les activités économiques qui visent à vendre des armes pour le seul profit, à transformer en meubles du bois issu de forêts non durablement gérées, à produire de la viande de façon industrielle, à construire et piloter des avions capables d'envoyer quelques riches touristes dans l'espace, à concevoir et produire des voitures consommant autant, si ce n'est plus, de carburant, etc...

Plus simple en apparence et tout à fait logique, le travail doit forcement avoir comme contrepartie une rémunération. D’ailleurs, ne dit-on pas que « tout travail mérite salaire »? Mais encore faut-il que cette contrepartie soit « juste ». Il existe là une difficulté sémantique. Mais je pense qu'une juste rémunération devrait, a minima, permettre au travailleur de satisfaire ses besoins essentiels (se nourrir, se vêtir, se loger et s'instruire) et, à l'inverse, ne pas lui permettre d'acquérir une capacité de nuisance. Vu ainsi, l'on voit que plus rien ne peut justifier moralement, ni l’exploitation des plus pauvres, ni les plus hautes rémunérations.

Pour conclure, si nous n'y prenons pas garde, si nous ne gardons pas à l'esprit ces nuances et si nous laissons les classes dominantes nous rabâcher un discours simple et donc simplificateur, nous aurons tôt fait d'oublier cette valeur qui dessert forcement leurs intérêts mais qui rééquilibre la balance dans l'intérêt de tous.

Christophe BOMBLED
Mai 2009

mardi 19 mai 2009

Pourquoi Europe Ecologie ?


Après lecture des manifestes, professions de foi, et autres programmes des listes de gauches, en vu des élections européennes du 7 juin 2009, je dis, à tous ceux qui pensent que l'écologie politique a vécu, à tous ceux qui pensent que l'écologie n'est ni de droite ni de gauche car tous les autres partis peuvent également en parler après s'en être emparé, je dis que tout cela est faux et est de la pure manipulation.

L'écologie politique est là, bien vivante et motivante.

Mais avant de poursuivre je voudrais préciser que ce texte n'est pas un brûlot contre les autres partis de gauche qui, s'il était besoin de le rappeler, ont tous des militants sincères et vraiment ancrés dans cette Gauche révolutionnaire et insoumise que j'aime. Des militants que l'on retrouve dans la rue, derrière les actions de solidarité avec les sans papiers, avec les SDF, avec les plus précaires et dans les luttes sociales. Remarquons l'absence, dans tous ces mouvements humanistes, des militants de l'UMP, sans doute préfèrent-ils la blancheur moins salissante des plages estivales aux pavés humides et froids des luttes sociales où l'on risque de croiser des ouvriers. Les seuls que l'on trouve, dans ces dignes combats, sont bel et bien des militants du PS, du PCF, du PG, du NPA, de LO ou bien encore des Verts. Qu'on se le dise, je n'ai pas d'adversaires à gauche, mon seul combat est vis-à-vis de la droite, du libéralisme, du capitalisme et pour la protection de l'environnement. Je n'ai pas d'adversaires à Gauche, je n'ai pas de temps à perdre à me battre au sein de mon propre camp.

Mais cependant je dis que les partis classiques ne se sont emparés de l'écologie que pour l'utiliser comme outil de "com", de pub ou pour se refaire une virginité. Vous en conviendrez, être contre la protection de la planète, pour la pollution et contre les ours polaires serait politiquement incorrect, personne ne se fourvoierait là-dedans. Mais les partis classiques ne se sont emparés, sans compétence et sans conviction, du Développement Durable, que pour repeindre en vert leurs programmes.

Et tout cela n'est, au final, que du Greenwashing car aucun n'a vraiment pris la réelle mesure des défis environnementaux et climatiques au point de mettre l'environnement comme la priorité égale au social.
Aucun n'a vraiment le courage de mettre le virage vers une société durable comme axe de toute les priorités.
Aucun ne propose de réfléchir à l'après pétrole.
Aucun ne propose de réorienter l'économie vers de vrais choix qui feront baisser nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
Aucun n'a le courage de parler du facteur 4 qui entraînera des efforts pour tous.
Aucun n'a le courage, à l'instar d'un président américain, de dire qu'il y aura de la souffrance et des larmes si rien n'est anticipé.

Aucun ne nous dit que nous n'avons pas le choix.

Seul les écolos disent tout cela à ceux qui veulent bien l'entendre.

L'urgence ne nous laisse aucun choix. Nous ne pouvons nous contenter de mesurettes et autre demi-mesures qui ne font que maintenir en place un système qui est la cause de la dégradation climatique. Nous n'avons pas le choix et rappelons nous que les partis classiques, au pouvoir depuis l'après-guerre, ont fait la preuve de leur inefficacité et de leur incompétence.

Inefficacité en matière sociale : Ils nous ont toujours dis qu'il fallait d'abord voter Maastricht puis le traité européen et que l'Europe sociale viendrait ensuite. Nous attendons toujours et les capitalistes font toujours régner leur dictat.

Incompétence en matière environnementale : les émissions mondiales de GES continuent d'augmenter, la biodiversité se dégrade, les plus pauvres d'entre nous subissent les affres d'environnements pollués, des peuples deviennent des réfugiés climatiques, les fruits et légumes sont plein de phytosanitaires …

Le communisme, made in pays de l'Est, et le capitalisme, made in mondialisation, ont montré leurs limites en matière de social et d'environnement.

Alors je dis que la seule voie sage est de réfléchir à comment maintenir une vie humaine saine et digne sur la seule planète que nous ayons ? Mais pour cela il est bien tard, mais peut-être n'est-il pas trop tard.

C'est ainsi que les seuls à proposer cette réflexion sont les associatifs, les milliers d'anonymes et des scientifiques, relayés par les écologistes politiques. Les seuls à proposer, sous le vocable de conversion écologique, cette évolution progressive mais volontaire vers une Europe puis un monde humainement et écologiquement durable, sont les citoyennes et les citoyens, les élu-e-s et les responsables associatifs rassemblés au sein du groupe Europe Ecologie.

Il y a de l'urgence humanitaire à mettre l'écologie au coeur de l'Europe, Barack OBAMA commence aux Etats-Unis, Europe Ecologie doit en être le moteur au sein de l'Union Européenne

C'est pour toutes ces raisons que je voterai Europe Ecologie en juin prochain.

samedi 16 mai 2009

L'agenda 21 des Ulis

Changements climatiques, raréfaction des ressources naturelles, délocalisations, pollutions, ...Les maux dont souffre notre planète et qui pèsent sur l'avenir des générations futures appellent à la remise en cause progressive de nos modes de vie non-durables. L'équipe municipale en a fait une de ses priorités, le Développement Durable est inscrit au cœur de la politique communale.

Au moment où va démarrer l'élaboration de l'Agenda 21 territorial des Ulis, avec les Ulissiens, il est crucial d'en comprendre les enjeux. Quelles sont les préoccupations de la ville en matière de développement durable? Comment peser sur le destin des Ulissiens ? En charge de ce dossier avec le maire adjoint Lodovico Cassinari, Bruno Bombled, conseiller délégué au Développement Durable répond à ces interrogations pour "Les Ulis, le magazine".

Pourquoi créer un Agenda 21 aux Ulis?
Bruno Bombled
: L'Agenda 21 est un plan d'action qui part du constat scientifique que les changements climatiques et l'appauvrissement de la biodiversité sont des réalités. S'en est suivie une prise de conscience des états en 1992 au Sommet de la terre de Rio qui ont acté ces faits et se sont dit qu'il était urgent d'agir. Mais il a fallu attendre la PaIme d'or décernée au film d'Al GORE, "Une vérité qui dérange" (An Inconvenient Truth) en 2006 et le Grenelle de l'environnement de 2008 pour que ces discours commencent à réellement être suivis de faits. Mais attention au "greenwashing" qui décrédibilise et éloigne le public du Développement Durable ... les citoyens ne sont pas dupes.

D'où vient le réchauffement climatique?
B. B. : De nos sociétés industrialisées. Le réchauffement climatique est la conséquence directe de l'utilisation facile et à bas coûts, des énergies fossiles comme le pétrole, partout dans notre quotidien. Le pétrole n'est que du carbone stocké en sous-sol, qui lorsqu'il est utilisé, est libéré dans l'atmosphère sous forme de Gaz à Effet de Serre (GES), ce qui a pour conséquence d'accroître artificiellement, rapidement et brutalement l'effet de serre naturel. Nos sociétés ne peuvent pas durer ainsi éternellement. Nous ne pourrons pas conserver ce même mode de vie. De plus, les ressources pétrolières se raréfient. Par exemple, un des enjeux, est de savoir comment nous pourrons continuer à fournir de l'eau chaude et du chauffage, aux Ulissiens, via notre centrale de gaz, quand le prix du pétrole va augmenter jusqu'à 400 $ le baril (vers 2013-2015) ?

Toute la complexité sera de trouver le moyen de pouvoir continuer à fournir un mode de vie confortable, sécurisé, sans mettre en péril la survie des espèces, dont la nôtre.

La température a augmenté d'un degré au niveau mondial passant de 13/14°C à 15°C en moyenne. Une hausse globale de 1°C équivaut à +2°C à +4°C aux pôles. C'est énorme ! D'après les modèles l'une des zones de la planète qui sera le plus impactée par le réchauffement planétaire est le bassin méditerranéen : zone à climat nord africain pour tous le sud de la Loire et climat du type du provençale pour le nord de la Loire. Autant dire que nous sommes concernés au premier chef.

Comment agir?
B. B. : Il est difficile et démobilisant d'agir seul. Les individus doivent se coordonner entre eux, ainsi que les Etats et agir avec un but commun. Pourquoi pas le facteur 4 du Grenelle de l'Environnement ? Pourquoi pas essayer d'atteindre les 500 kg de C par an et par habitant qui permettraient de stabiliser le climat ? L'Agenda 21 est donc un plan qui a été créé pour coordonner les actions et qui peut se décliner tant au niveau national, qu'au niveau régional et local, jusqu'aux entreprises et associations. C'est un plan d'action pour le 21ème siècle qui engage les personnes, qui le dessinent, à modifier leur comportement sur différents points.

Je pense qu'il faut répondre à la question de quelles sont mes priorités dans la vie ? La voiture ? La famille ? La santé ? L'argent ? La consommation ? La survie ? L'avenir ? etc … Puis on a le choix de continuer à foncer droit dans le mur, de se dire que "business as usual", ou bien de se dire qu'il est temps de commencer à entamer le virage du durable.

Si l'on a vraiment besoin d'un bien, par exemple, il est préférable de se renseigner sur les origines et les conditions de fabrication. Il faut se poser la question de savoir s'il n'existe pas de solutions alternatives, de solution plus «éco-responsables ».
De toute façon, nous allons être contraints de changer de mode de vie donc il vaut mieux anticiper ce changement de la société, s'y préparer, que de le subir. Alors on est toujours libre de se dire qu'il nous est impossible et insurmontable de modifier notre de mode de vie carboné, mais il ne faudra pas s'étonner de devoir gérer, dans l'urgence et la catastrophe, des situations que nous aurions dû avoir la sagesse d'anticiper quand nous en avions encore les moyens. L'humain a cette fâcheuse tendance de remettre, sur l'autel du pragmatisme économique, à demain ce qu'il devrait prévoir aujourd'hui.

Il existe, par exemple, un gros problème d'énergie, et, sur les Ulis, il n'existe, à ce jour, pas d'alternative au gaz et au pétrole, nous sommes très dépendants de ces ressources. Celles-ci coûteront de plus en plus cher à l'avenir. C'est un vrai défi à relever. Il faudra faire un effort massif sur les économies d'énergies via l'isolation des logements, l'éco-énergie, le bioclimatisme, le rapprochement travail-domicile. La fabrication de biogaz, comme à Montpellier, Calais ou dans certains petits villages. Développer la géothermie comme cela commence à se faire à Paris. Il faudra également réfléchir au développement de transports en commun efficaces et attractifs, avec de nombreuses dessertes pour éviter l'utilisation de la voiture et réduire ainsi la facture énergétique.

Quelles sont les priorités de l'Agendas 21 aux Ulis ?
B. B.
: Le Développement Durable doit allier deux espace-temps souvent contradictoires, permettre aux vivants de bien vivre aujourd'hui, tout en permettant à nos petits-enfants de pouvoir profiter des choses dont nous avons pu, nous même, bénéficier. Ainsi l'Agenda 21 prend en compte trois aspects de la vie : L'aspect social, économique et environnemental.

Notre première priorité est la lutte contre le réchauffement climatique, la seconde est la préservation de la biodiversité, enfin la troisième priorité s'inscrit dans la continuité du développement social actuel qui se fait très bien aux Ulis depuis de nombreuses années.

Ce dernier aspect est primordial car si les gens se sentent bien, sur le plan social, ils seront plus enclins à réfléchir et se soucier de l'avenir de la planète.

J'ai trop souvent entendu que le développement durable serait réservé aux riches pour ne plus supporter de le voir réduit à cela. En effet les atteintes à l'environnement affectent tout d'abord les plus précaires qui n'ont pas les moyens financiers pour lutter. Ils n'ont pas les moyens de financer les efforts qu'il faudrait faire et, au final, ce sont toujours eux qui en payent le prix fort.
Les plus riches auront - pour un temps seulement ! - les moyens de payer leur essence, d'acheter des climatiseurs et des produits sains, les autres risquent fort de mal survivre. Je me place donc dans un développement durable humaniste et non élitiste.

Finalement, l'aspect économique est la conséquence indirecte du développement durable. Notamment, lorsque l'on fait revenir des emplois délocalisés pour favoriser la main d'œuvre locale et minimiser les coûts de transports, cela crée de l'emploi. L'économie doit retrouver sa juste place de moyen qui permet de construire une vie durable et non un but en soit. L'économie au service de l'homme et non l'homme au service de l'économie. Je propose donc la voie de l'économie verte, respectueuse de l'humain et des équilibres planétaires.

C'est pourquoi, selon moi, le développement durable, est incompatible avec le système capitaliste mondialisé actuel. Car les fondements de ce système reposent sur le besoin de produire vite, sans conscience et à n'importe quel prix en vue d'une rentabilité immédiate. Pour ce faire, on essaie de réduire au maximum les coûts, de production, des charges salariales, des matières premières, l'alimentation des animaux d'élevage, ces deniers étant gavés et dopés pour satisfaire des exigences de productivité. L'agriculture productiviste se fait à grands coups de produits chimiques dangereux pour la santé. Ce mode de vie impossible est incompatible avec une vie saine. Le capitalisme, qui enrichit un minimum de personnes, dégrade la vie d'un maximum de personnes tant sur le plan, économique, que social, environnemental et sanitaire, ne peut que péricliter car il porte en lui les germes de sa propre destruction. C'est un système qui a tout faux, car il détruit les emplois chez nous, ne sort pas de la misère les ouvriers des pays pauvres et ne respecte pas les équilibres naturels. Dans le contexte de crise actuel, on peut espérer que ce mode de production va connaitre de profondes remises en question au sujet du choix de société.

Comment les Ulissiens peuvent prendre part à l'Agenda 21 ?
B. B. : Une chose est sûre, le projet de ville durable ne pourra pas se faire si les Ulissiens ne participent pas. L'Agenda 21 s'appuiera sur les réseaux associatifs et participatifs. C'est l'union qui fait la force au quotidien. Les élus et les agents communaux ne pouvant pas tout, nous comptons beaucoup sur les Ulissiens pour prendre en main, avec nous, ces défis inédits pour notre civilisation. Ainsi chacun doit devenir acteur de la ville, de son environnement et au final de son destin.

Les Ulis – Le magazine des Ulissiens – mai 2009