"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

dimanche 29 juillet 2012

Nous resterons sur terre - le film

"A force de considérer l'urgence de l'immédiat,
on perd de vu l'urgence de l'essentiel."


"Je pense que c'est là,
en ce moment,
que nous perdons la connexion,
que nous perdons le liens,
nous devenons étrangers au monde naturel."

"Vu la direction que nous avons prise,
et au rythme où nous allons,
il y a de fortes chances,
qu'un jour,
cette planète ne soit plus qu'un musée."

"N'oublions pas que les civilisations ne sont pas immortelles.
Elles meurent.
Plus de trentes civilisation ont précédé la nôtre."

samedi 28 juillet 2012

En vrac : Métaux et Jeux Olympiques

Métaux : Les vols de métaux ne sont que le prélude de tensions annoncées. Si aujourd'hui le vol d’or et de bijoux attire toujours le grand banditisme, dorénavant, le cuivre concurrence largement le métal jaune. La tonne de cuivre atteint des niveaux jamais égalés notamment à cause de la spéculation chinoise sur le marché d’une matière première stratégique afin d'étancher sa soif d’expansion et sa volonté de miser sur la pénurie de matières première. Quelque 700.000 tonnes de cuivres seraient stockées par Shanghai. Les vols ont littéralement explosé ces derniers temps et, à la différence de l’or, le métal rouge est partout. Le résultat de cette situation est un renforcement des moyens de surveillances et la mise en place, insidieusement, d'un système sécuritaire. Dès lors que va-t-il se passer lorsque le pic de métaux sera atteint dans 20 ou 30 ans ? Comme la "croissance" implique une consommation toujours plus forte de métaux et que nos politiques, soumis aux lobbys industriels, n'anticipent rien, il est à parier que les cours vont flamber, que les vols vont exploser et que les moyens mis en place, pour s'en prémunir, vont se durcir crescendo, avec les violences qui iront avec. Au final, à ne pas vouloir anticiper, à ne pas vouloir entrer dans la décroissance et la sobriété, à ne pas vouloir faire du durable (recyclé, recyclable, réparable et sobre) nous ne faisons que préparer les futures émeutes de demain.

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J.O. 2012 : Quand je mets en parallèle l'enthousiasme et la ferveur d'une humanité à célébrer l'enfumage commercial mondialisé que sont les JO (et autres manifestations de décérébrés en short) et l'indifférence de cette même humanité face aux défis climatique, énergétique, environnemental et humanitaire qui la mettent en péril, je me dis que les armées de commerciaux et autres communicants, au service de ces inhumaines et tentaculaires multinationales, font véritablement bien leur travail, qu'ils sont d'une efficacité mortelle et que nous ne pouvons pas grand chose pour éviter la chute de notre monde. Ouvrez les yeux et refusez ce que l'on vous donne en pâture comme étant votre dû !

vendredi 27 juillet 2012

Point de vue du Parti de Gauche : Les absurdes propositions de Montebourg pour l'automobile

Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif vient de présenter ses mesures de soutien à l’industrie automobile. Au même moment, le CCE de PSA s’est ouvert et la direction présente son plan d’économie.

Elle cherche à économiser au moins un milliards à un milliard et demi d’euros pour maintenir ses taux de profit. Les annonces des pertes de l’entreprise sont effectivement de 820 millions d’euros sur le premier semestre de l’année.

Le Ministre a présenté son plan en Conseil des Ministres : augmentation des bonus écologiques, investissement dans les voitures propres, dans les bornes de recharge, achats par l’Etat de voitures électriques et déblocage de 315 millions d’euros pour l’industrie automobile. En gros, l’Etat propose le financement public du maintien des taux de profits de l’industrie automobile. C’est un manque de vue et de compréhension de la situation de la part du gouvernement.

En utilisant l’argent public pour soutenir à court terme l’industrie automobile, le gouvernement fait le jeu du capitalisme. Celui qui demande la libéralisation des marchés, la mise en concurrence, l’exploitation des ressources naturelles et le soutien public lorsque les taux de profits s’effondrent. Aujourd’hui se sont les salariés des sites français qui payent à nouveau l’addition de la concurrence libérale et de l’exploitation capitaliste. Faut il des mesures d’urgence pour maintenir les sites et empêcher l’entreprise de mettre 8 000 salariés sur le carreau ? Evidemment. Mais là n’est pas mon propos. L’Etat n’est pas dans son rôle. Il reproduit les mesures de la droite qui ont conduit à ce cuisant échec : l’année dernière, PSA a dégagé 600 millions de profits dont 250 ont été redistribués aux actionnaires. En 2010, l’industrie automobile a reçu un milliard d’euros de prime à la casse et 6 milliards d’euros de prêts avantageux en 2009, ceci sans parler des exonérations fiscales et sociales, du financement du chômage partiel etc. Voilà à quoi sert l’argent public, à la rémunération des actionnaires des entreprises. Et c’est ce que propose aujourd’hui le gouvernement « socialiste ».

Sous le double effet combiné de la concurrence et de la pression sur les ressources naturelles (notamment le prix du pétrole), l’industrie automobile est vouée à voir la baisse tendancielle de ses taux de profit. Elle est en première ligne à la fois de la mondialisation et de la crise écologique. En accompagnant le système comme le fait le gouvernement, nous sommes voués à voir les salariés se faire licencier et à accepter la flexibilité des emplois restants d’un côté et de l’autre, à voir l’Etat refinancer annuellement ces politiques de casse sociale. Les comportements épileptiques d’A.Montebourg depuis le début du quinquennat qui coure d’entreprise en entreprise pour négocier avec les « repreneurs » - comprendre le patronat – et leur accorde l’argent public sans conditions d’intérêt général est caractéristique de cette absence de vue alternative et long terme du Ministre.

Un modèle industriel voué à l’échec

Comme le chiffre plusieurs études (Syndex WWF, Amis de la Terre notamment), la seule augmentation du baril de pétrole implique, pour maintenir les taux de profit et la rémunération des actionnaires, le licenciement de 70 à 110 000 salariés dans l’industrie automobile française avant la fin de la décennie. C’est ce qui a commencé avec PSA… Que fait le gouvernement aujourd’hui ? Il parie sur le capitalisme vert. En proposant les voitures écologiques, le gouvernement propose le modèle capitalistique que lui a vendu l’industrie automobile. La tension sur le marché automobile vient notamment (en plus de la concurrence libérale) de la fin d’un modèle de pétrole pas cher et qui pousse et poussera la pression économiques sur les automobilistes en limitant fortement la tendance au renouvellement du parc automobile français.

C’est aujourd’hui se qui fait que l’industrie automobile voit ses taux de profit s’effondrer et limite la capacité au renouvellement du capital. Les voitures électriques par exemple ne changent absolument rien au modèle de la voiture individuelle. Elles ne font que déplacer le problème de la ressource pétrolière à celles nécessaires à la construction des batteries : plomb, lithium, métaux rares etc. Car contrairement à la croyance populaire vendue par le capitalisme vert, si les énergies solaires, éolien, géothermiques etc. sont renouvelables, les supports de transformation de ces énergies (ici les batteries électriques) ne le sont pas.

Il faut une planification écologique !

Seul un modèle de transition énergétique et écologique qui nous permette de sortir de l’usage de la voiture individuelle peut être un modèle pérenne. Cela implique notamment que l’Etat planifie le développement des services de transport collectif, rouvre les gares de proximité, augmente le nombre de train et de kilomètres de voies ferrées, y compris pour les tramway (aujourd’hui encore, il y a moins de kilomètres de voies de tramway qu’avant guerre !). C’est donc un autre aménagement du territoire qui est nécessaire en sortant progressivement de celui qui rend impossible de se passer de l’utilisation de la voiture individuelle.

Une autre solution complémentaire est de passer du remplacement de la voiture à sa réparation. Il y a aujourd’hui quantités de pièces de réemploi issues des voitures classées « épaves » suite à un accident. Ces pièces ne sont pas utilisées car les industriels de l’automobile refusent la concurrence de ces pièces qui sont utilisables et préfèrent vendre des pièces de réparation neuves. Simple logique productiviste de maintien des taux de profits. Or si ce modèle est très différent pour les capitalistes, il est en revanche très producteur d’emplois si l’Etat construisait cette filière de démantèlement des voitures usagées, de leur dépollution et de redistribution des pièces encore valables dans un réseau augmenté de réparation automobile.

Voilà le rôle d’un Etat planificateur. Plutôt que de donner de l’argent aux actionnaires de l’industrie capitaliste automobile sans conditions, il devrait reprendre la main et imposer un modèle de planification écologique qui permettrait aux salariés de se reconvertir facilement dans la construction de trams, de trains, de métros et de bus ainsi que dans une nouvelle filière industrielle de déconstruction automobile, de dépollution, de recyclage et de réutilisation des pièces. Mais cela implique du courage politique, une vision à long terme et de conditionner l’usage de l’argent public qui est aujourd’hui utilisé à l’urgence imposée par la vision court termiste du marché capitaliste."

Penser à plus long terme en somme.

Mathieu Agostini
(responsable de la commission écologie du Parti de Gauche)

mercredi 18 juillet 2012

Faut il sauver les poulets Doux ou les voitures Peugeot à tout "prix" ou changer ces productions ?

Le gouvernement se torture les méninges, avec beaucoup d’autres, sur l’art et la manière de « relancer » la production automobile pour sauver Peugeot. Et s’ils avaient encore un sou dans leur cagnotte, ils nous mitonneraient une prime à la casse pour virer les vieilles caisses et les remplacer par des neuves. Double gaspillage perpétré au nom de l’emploi. Faute d’imagination.

Le gouvernement qui ne s’intéresse qu’à la quantité et non à la qualité, se lamente et exerce son imagination pour sauver les poulets Doux, Dodu et consorts. Ils rêvent d’aider la poursuite de la « production » (on y revient, ce n’est pas de l’agriculture) de ses 253 millions de poulets annuels chimiquement et artificiellement nourris pour être maintenu en vie, notamment grâce à l’emploi d’antibiotiques, jusqu’au jour de l’abattage, six semaines au plus après la remise des poussins de quelques jours aux paysans éleveurs du début de cette chaîne de la malbouffe. Si il restait un sou en caisse ils distribueraient des primes au grandes surfaces pour nous en faire manger plus. Poule au pot tous les jours ! De quoi inciter à se souvenir de Ravaillac...

Quel rapport entre les carcasses de bagnoles qui s’accumulent et les carcasses des poulets qui empoisonnent les consommateurs et la planète ? L’emploi, l’emploi sans réflexion ... sans réflexion à long terme, l’emploi à tout prix sans se poser la moindre question. Sauf le jour de la catastrophe annoncée. Cela fait des années que les poulets de batterie se vendent moins bien et que Doux ne survit qu’avec des subventions européennes. Cinquante à soixante millions d’euros chaque année. Cela fait des années que les Français réduisent leurs achats de voitures, pour des raisons écologiques ou économiques. Cela fait des années que les véhicules Peugeot (et d’autres) se bradent plutôt qu’elles ne se vendent. Tout le monde le savait et le disait. Cela fait des années que ce type d’entreprises se précipitent vers le mur du productivisme en sachant qu’elles vont s’y écraser ; cela fait des années que de rares économistes et de nombreux écologistes expliquent que ce ne sont pas les usines qu’il est nécessaire de changer, mais les produits. En faisant preuve d’imagination, en se souvenant que le monde et les consommateurs changent et que la planète rétrécit.

Bien sûr les milliers de salariés de Doux et de Peugeot vont être mis au chômage, avec tous les drames que cela implique. Dès lors et devant le désarrois des familles, il est difficile d'avoir un discours alternatif. Pourtant la lucidité devrait nous obliger à le faire, car ce n’est certainement pas en prolongeant l’agonie des produits du passé ou de la dérive mondialisante qu’il sera possible de leur redonner des salaires et de l’espoir.

Ce serait le moment idéal - rêvons un peu - pour mettre en œuvre la transition écologique : fabriquer des transports collectifs, des bus, des rames de métros, des wagons de chemin de fer ou de tramway à la place des bagnoles appelées un jour à disparaître. Ce serait le moment idéal de penser "recyclable, recyclé, réparable, durable ...". Ce serait le moment idéal de penser à reconvertir, idéal de cesser de pleurer sur des vieilles lunes et sur des vieux schémas. Est-ce donc trop demandé aux chantres d’un Redressement qui serait enfin productif ? Cela permettrait de sauver et d’inventer de vrais emplois qualifiés, au lieu d’envoyer les salariés pourrir dans des stages aussi languissants qu’inutiles ou de mettre en place à Aulnay un centre d’appel ou une « plateforme logistique » qui ne seront que de provisoires placebo.

Est- trop demander que d’envisager de vendre des poulets moins dégueulasses en cessant de subventionner ce qu’il faut bien appeler de la merde ? Cela permettrait de sauvegarder la santé des consommateurs, de faire des économies à la sécurité sociale, de moins polluer la Bretagne sans licencier un seul salarié, sans mettre en faillite un seul agriculteur et en redonnant aux uns et aux autres, la dignité qu’ils méritent.

Peut-être faut-il, de temps à autre, être politiquement incorrect, non pas en passant la disparition des emplois aux profits et pertes (pour Doux et Peugeot), mais en commençant à imaginer et à mettre en place des produits plus utiles et plus durables. Et en cessant de subventionner, directement ou indirectement, les errements des industriels pour qu’ils persévèrent dans leurs erreurs.

Il ne peut plus être question de prolonger des productions à l’agonie, il faut désormais les changer.

D'après Claude-Marie Vadrot
http://www.politis.fr

mardi 10 juillet 2012

Gaz, huile et pétrole de schiste : peut-on donner sa confiance au gouvernement ?

Samedi 30 juin et dimanche 1er juillet, les délégués représentant 260 des collectifs contre les pétroles, gaz et huiles de schiste se sont rencontrés en coordination nationale à Lyon.

Les collectifs :
  • S’inquiètent des signaux négatifs envoyés par le gouvernement : éviction de Mme Nicole Bricq du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie après l’annonce faite de la "remise à plat" de l’ensemble des permis de recherche ; volte-face dans le traitement des autorisations données au consortium Shell Tullow Total, titulaire du permis Guyane maritime ;
  • Dénoncent le revirement de M. Jean-Marc Ayrault : le premier ministre a tôt fait d’oublier les propositions de loi du président du groupe parlementaire PS qu’il était.
  • S’alarment du dépôt le 25 mai 2012 de 6 déclarations de travaux de forage en Seine et Marne, date permettant, à 5 jours près, au titulaire du permis de recherche d’hydrocarbure (Hess Toréador) de s’affranchir d’une enquête publique. Selon les dossiers de déclaration de travaux, les forages ciblent des roches situées jusqu’à 3 500 mètres de profondeur.
Tout l’été, les collectifs seront en alerte sur les territoires. A l’automne les collectifs français s’associeront à la journée de mobilisation internationale contre l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de schiste du 22 septembre 2012.

Les collectifs luttent pour préserver notre environnement, notre santé et prioritairement l’eau et l’air, sources de vie.

Chacun sait qu’il n’y a plus, aujourd’hui, en France, de gisements d’hydrocarbures accessibles sans stimulation ou techniques néfastes pour l’environnement à court, moyen et très long terme.

Il est urgent de transférer les financements, notamment publics, consacrés aux hydrocarbures, vers la recherche et le développement d’énergies renouvelables.

C’est pourquoi, les collectifs s’opposent à toutes les explorations et exploitations d’hydrocarbures sur l’ensemble du territoire français car elles utilisent des techniques destructrices pour l’environnement et entrainent des conséquences désastreuses pour l’économie des territoires, la santé des populations et le climat mondial.

Nous dénonçons une politique énergétique irresponsable ainsi que les artifices qui nous sont imposés pour la maintenir à flot :

Code minier obsolète, commission illégitime, loi ambiguë.

Plus largement, nous étendons les mêmes revendications au niveau européen et international.

Gaz, huile et pétrole de schiste,
Ni ici Ni ailleurs,
ni aujourd’hui, ni demain !

2 juillet 2012,
Par Romain Porcheron
Les amis de la Terre

jeudi 5 juillet 2012

A quand le vrai changement ?

Mais, Monsieur le président, que faites-vous ?

Cela est donc vrai de vrai, vous n’avez pas pris conscience des enjeux qui se posent à notre monde ? Je parle des enjeux climatiques, des enjeux énergétiques, des enjeux biologiques et écologiques. Cela est donc vrai de vrai, vous n’avez pas pris conscience de ces enjeux alors que tous les voyants sont au rouge. Ce n’est pourtant pas faute de vous avertir.

Cela est donc vrai, aux vues des signaux négatifs que vous nous adressez, que vous n’avez aucune conscience environnementale :
  • Soumission aux lobbys pétroliers lorsque ceux-ci ont voulu la tête de Nicole Bicqu.
  • Éviction, manu militari, le 21 juin, d’une cinquantaine de manifestants qui demandaient, pacifiquement, l’annulation du projet - absurde et d’un autre âge - de l’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes ... il est vrai, si cher à votre premier ministre.
  • Soumission, une fois de plus, aux lobbys de l'agrochimie en refusant, via votre ministre, Stéphane Le Foll, la proposition de la Commission Européenne de réorienter, 25 % des dépenses, vers les mesures agro-environnementales et biologiques préférant les bénéfices des actionnaires à la santé des français.
Quelle sera la prochaine étape ? Urbanisation accélérée ? Perte de notre autonomie alimentaire ? Relance du tout automobile ? Généralisation des OGM ? Livraison de notre pays aux prospecteurs de Gaz de schiste ? Arrêt des efforts en faveur des énergies renouvelables ? Destruction des aires protégées ? Artificialisation de l'humanité ? Assise du diktat du productivisme, de la consommation et poursuite de notre fuite en avant ... et dieu pour tous !

Mon esprit est inquiet. Mon esprit est en alerte, je vais donc commencer à répertorier les atteintes à l'environnement que fait subir, à l'humain, votre gouvernement. Je croyais que cela n'aurait été réservé qu'au précédent gouvernement pour qui l'environnement cela commençait à suffire, mais force est de constater que ce quinquennat commence mal d'un point de vue environnemental ... il est vrai, à l'image de l’absence total de thèmes écolos lors de votre campagne.

A quand le vrai changement, monsieur le président ?

A quand une politique durable qui sache gérer le présent sans hypothéquer le futur ?

Si vous ne savez pas répondre à cette dernière question, sachez que vous avez des partenaires qui y réfléchissent depuis des dizaines et des dizaines d'années et qui ne demandent qu'à vous aider.

Recevez, Monsieur le Président, mes salutations respectueuses.

Bruno BOMBLED

mardi 3 juillet 2012

Nos Enfants nous Accuseront ! (le film)


Rapport du 3 mai 2007 de la FAO :
 "... cultiver l'ensemble des terres arables du monde, 
selon les préceptes de l'agriculture biologique, 
permettrait de nourrir l'humanité."