« Des fermes bio sont réservées, en toute discrétion, aux hauts fonctionnaires et aux membres du Parti communiste chinois.
Le magazine Nanfang Zhoumo a dévoilé il y a peu une affaire qui a soulevé l’estomac de beaucoup de Chinois. Alors que les cas d’empoisonnements alimentaires se multiplient dans le pays, une enquête de ce journal révèle que les hauts fonctionnaires de la plupart des administrations chinoises et de l’armée s’approvisionnent dans des fermes biologiques quasi secrètes, à l’insu du contribuable. Les légumes y sont cultivés à l’engrais organique et les animaux élevés sans ces additifs qui empoisonnent les denrées de Monsieur Tout-le-Monde.
L’affaire a fait tant de bruit que la censure a contraint le magazine à retirer l’article de son site internet, et le Web chinois a aussi été nettoyé de tous les commentaires s’y rapportant. L’une de ces mystérieuses fermes réservées à l’élite a été découverte non loin du village de Liqiao, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Pékin, le long d’une route bordée de champs. Cernée d’un haut mur d’enceinte en briques et de grilles en fer, elle est composée d’un étang d’élevage et de 64 rangées de serres à légumes couvrant une superficie d’une dizaine d’hectares. » Libération.fr - 28-06-11
Démonstration supplémentaire, s’il en fallait une, que nos dirigeants- car il ne faut pas se leurrer, les nôtres doivent, très probablement, agir de façon similaire - connaissent très bien les dangers d’une agriculture chimique. Mais pourtant, en façade, ils continuent à nous vanter les bienfaits de l’agriculture polluante et extensive, soit disant sans danger pour notre santé, en sachant pourtant très bien, qu’au final, cela n’est pas si anodin que ça. Pourtant, de par leurs choix politiques, ils continuent à empoisonner leur peuple pour le plus grand profit des lobbys de la pétrochimie. N’oublions jamais que la FAO a édité un rapport montrant qu’il serait possible, moyennant volonté politique, de nourrir l’humanité rien qu’en bio qui, certes, n’améliore pas la santé mais évite juste d’ingérer (1.5 kg de pesticides par an pour un français moyen) des produit connus pour être toxiques et cancérigènes. Encore faut-il avoir la volonté politique de s’émanciper des grands groupes et grandes multinationales qui font la pluie et le beau temps sur la planète, ne voyant en l’humanité qu’un troupeau bêlant tout juste nécessaire pour s’enrichir toujours plus.
Le magazine Nanfang Zhoumo a dévoilé il y a peu une affaire qui a soulevé l’estomac de beaucoup de Chinois. Alors que les cas d’empoisonnements alimentaires se multiplient dans le pays, une enquête de ce journal révèle que les hauts fonctionnaires de la plupart des administrations chinoises et de l’armée s’approvisionnent dans des fermes biologiques quasi secrètes, à l’insu du contribuable. Les légumes y sont cultivés à l’engrais organique et les animaux élevés sans ces additifs qui empoisonnent les denrées de Monsieur Tout-le-Monde.
L’affaire a fait tant de bruit que la censure a contraint le magazine à retirer l’article de son site internet, et le Web chinois a aussi été nettoyé de tous les commentaires s’y rapportant. L’une de ces mystérieuses fermes réservées à l’élite a été découverte non loin du village de Liqiao, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Pékin, le long d’une route bordée de champs. Cernée d’un haut mur d’enceinte en briques et de grilles en fer, elle est composée d’un étang d’élevage et de 64 rangées de serres à légumes couvrant une superficie d’une dizaine d’hectares. » Libération.fr - 28-06-11
Démonstration supplémentaire, s’il en fallait une, que nos dirigeants- car il ne faut pas se leurrer, les nôtres doivent, très probablement, agir de façon similaire - connaissent très bien les dangers d’une agriculture chimique. Mais pourtant, en façade, ils continuent à nous vanter les bienfaits de l’agriculture polluante et extensive, soit disant sans danger pour notre santé, en sachant pourtant très bien, qu’au final, cela n’est pas si anodin que ça. Pourtant, de par leurs choix politiques, ils continuent à empoisonner leur peuple pour le plus grand profit des lobbys de la pétrochimie. N’oublions jamais que la FAO a édité un rapport montrant qu’il serait possible, moyennant volonté politique, de nourrir l’humanité rien qu’en bio qui, certes, n’améliore pas la santé mais évite juste d’ingérer (1.5 kg de pesticides par an pour un français moyen) des produit connus pour être toxiques et cancérigènes. Encore faut-il avoir la volonté politique de s’émanciper des grands groupes et grandes multinationales qui font la pluie et le beau temps sur la planète, ne voyant en l’humanité qu’un troupeau bêlant tout juste nécessaire pour s’enrichir toujours plus.
2 commentaires:
C'est un peu pareil en France. Où vont manger nos élites ? Dans les grands restaurants. Que cuisine-t-on dans ces lieux ? Des produits de très grande qualité, très souvent bio. CQFD !
Comme pour enfoncer le clou, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) vient de publier les résultats de son étude dite de l'alimentation totale. 445 substances chimiques (pesticides, métaux lourds, contaminants issus des activités humaines, phyto-oestrogènes, additifs,…) ont été recherchées dans plus de 20.000 aliments.
Résultat, pour 85% des substances recherchées, les niveaux d'exposition estimés sont inférieurs aux valeurs toxicologiques de référence (VTR). Autrement dit, dans de nombreux cas, la contamination observée dans les aliments ne devrait théoriquement (j’aime le prudent « théoriquement ») pas avoir d'impact majeur sur la santé même après une exposition de long terme. Mais comme on en est pas vraiment sûr de cela et que la situation est plus inquiétante pour certains composés chimiques pour lesquels la tendance est inversée, l’Anses préconise de manger de tout pour éviter une exposition à risque aux substances chimiques. Ce serait le cas pour certains composés inorganiques (cadmium, arsenic inorganique, aluminium, méthylmercure), des sulfites (additif présent notamment dans le vin), d'une mycotoxine (deoxynivalénol, dit DON), de l'acrylamide (composé formé lors de la cuisson) et d'un pesticide (diméthoate). C'est encore le cas pour le plomb et les PCB. Tout va donc très bien si en appliquant le principe qui dit que, plutôt que d’éviter de polluer on peut penser : « solution of pollution is dilution ».
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