Prévue dans la loi Grenelle 1, la démarche de certification environnementale des exploitations agricoles voit le jour. Le décret et les deux arrêtés venant définir ses modalités ont été publiés le 21 juin au Journal officiel pour une entrée en vigueur immédiate. Il aura fallu quatre ans de travaux et de réflexions pour qu'aboutisse ce projet de certification volontaire. La démarche de certification environnementale des exploitations agricoles menant à la Haute valeur environnementale (HVE) est en vigueur.
Comme dans tout ce genre de chose, la démarche de certification est complexe et très technocratique, mais, en substance cela n’est, au final, que du verdissage d'une agriculture chimique et polluante qui n’empêche pas l’utilisation de phyto et engrais industriels. En effet après avoir passé un premier niveau d'exigences environnementales, qui consiste en un autodiagnostic, vérifié par un organisme habilité, permettant de vérifier que l'exploitation s'inscrit bien dans une démarche de progrès, l’exploitant peut espérer atteindre le second niveau de certification. Quatre domaines permettent de l'atteindre, déclinés en 16 exigences : identifier et protéger les zones les plus importantes pour le maintien de la biodiversité, adapter l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, stocker les fertilisants et en raisonner au plus juste les apports mais aussi optimiser les apports en eau aux cultures, en fonction de l'état hydrique du sol et des besoins de la plante. Bref rien que des mots, pas de chiffres, pas d'objectifs d'améliorations constantes et continues. Bref un label vert sur ce qui se fait actuellement : Ainsi les démarches existantes, comme l'agriculture raisonnée, par exemple, peuvent être directement reconnues au titre du niveau 2 de la certification environnementale.
A l’instar du HQE pour les nouvelles constructions, label de greenwashing, voici donc un nouveau label qui va apparaitre sur les étales comme un pas de plus vers le brouillage de pistes pour le consommateur et ainsi le détourner du bio. De là à penser qu’il y a une réponse positive de la part du gouvernement aux lobbys de l’agrochimie et de la pétrochimie, il y a un pas qu’il serait plausible de passer. La vigilance est donc de mise et le travail d’explication et de clarification, à prévoir, va être dense. Vigilance donc !
Bruno BOMBLED, d’après Sophie Fabrégat d’actu-environnement.com
Photo : ChantalS (actu-environnement.com)
Comme dans tout ce genre de chose, la démarche de certification est complexe et très technocratique, mais, en substance cela n’est, au final, que du verdissage d'une agriculture chimique et polluante qui n’empêche pas l’utilisation de phyto et engrais industriels. En effet après avoir passé un premier niveau d'exigences environnementales, qui consiste en un autodiagnostic, vérifié par un organisme habilité, permettant de vérifier que l'exploitation s'inscrit bien dans une démarche de progrès, l’exploitant peut espérer atteindre le second niveau de certification. Quatre domaines permettent de l'atteindre, déclinés en 16 exigences : identifier et protéger les zones les plus importantes pour le maintien de la biodiversité, adapter l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, stocker les fertilisants et en raisonner au plus juste les apports mais aussi optimiser les apports en eau aux cultures, en fonction de l'état hydrique du sol et des besoins de la plante. Bref rien que des mots, pas de chiffres, pas d'objectifs d'améliorations constantes et continues. Bref un label vert sur ce qui se fait actuellement : Ainsi les démarches existantes, comme l'agriculture raisonnée, par exemple, peuvent être directement reconnues au titre du niveau 2 de la certification environnementale.
A l’instar du HQE pour les nouvelles constructions, label de greenwashing, voici donc un nouveau label qui va apparaitre sur les étales comme un pas de plus vers le brouillage de pistes pour le consommateur et ainsi le détourner du bio. De là à penser qu’il y a une réponse positive de la part du gouvernement aux lobbys de l’agrochimie et de la pétrochimie, il y a un pas qu’il serait plausible de passer. La vigilance est donc de mise et le travail d’explication et de clarification, à prévoir, va être dense. Vigilance donc !
Bruno BOMBLED, d’après Sophie Fabrégat d’actu-environnement.com
Photo : ChantalS (actu-environnement.com)
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