La Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique a entamé une nouvelle session à Bonn.
Les négociations sur le climat reprennent dans une atmosphère plus que délétère. Le premier jour de la réunion de Bonn (du 6 au 17 juin) sur le changement climatique, la chef de l’ONU pour le climat, Christiana Figueres, a affirmé qu’il était déjà trop tard pour respecter le calendrier initialement prévu pour donner un avenir au protocole de Kyoto.
"Même s'ils étaient en mesure de s'entendre sur un texte légal relatif à une seconde période d'engagements (de Kyoto), cela nécessiterait d'amender le protocole de Kyoto, ce qui requiert des ratifications par les parlements de la part de trois quarts des parties, il nous faut donc présumer qu'il n'y aura pas assez de temps entre Durban et la fin 2012 ", a expliqué Christiana Figueres, citée par Reuters, lundi 6 juin.
La réunion de Bonn doit porter sur la mise en œuvre des objectifs de la rencontre qui a eu lieu à Cancun en décembre 2010, la poursuite du protocole de Kyoto après 2012 et la préparation du sommet de Durban, en décembre 2011.
Un cri d’alarme
Or, la chef de l’ONU en charge du climat, Christiana Figueres, s’est montrée très alarmiste sur l’état des négociations.
"Nous nous mettons dans un scénario pour lequel il nous faudra développer des technologies plus puissantes pour capturer les émissions de gaz à effet de serre de l’atmosphère", a-t-elle expliqué, dans une interview accordée au quotidien britannique The Guardian. "Nous prenons un chemin très risqué."
D’autant plus que l’Agence internationale de l’énergie relevait des émissions record pour l’année 2010, a-t-elle souligné, ce qui implique davantage d’efforts pour réduire le rejet de carbone dans l'atmosphère.
1 milliards de dollars
Selon elle, les Etats doivent agir rapidement s’ils veulent réaliser des économies. "Il faut ajouter un milliard de dollars aux coûts [du changement climatique] pour chaque année de retard", a-t-elle averti.
Enfin, la responsable de l’ONU a insisté sur le fait que l’objectif des négociations devrait porter sur une limitation du réchauffement climatique à 1,5°C.
Mais, à ce stade de la négociation, le renforcement des objectifs initialement prévus (2°C) à peu de chance d'être validé par les Etats déjà réticents à se mettre d'accord.
Anthony Favalli
7-06-11 - euractiv.fr
Les négociations sur le climat reprennent dans une atmosphère plus que délétère. Le premier jour de la réunion de Bonn (du 6 au 17 juin) sur le changement climatique, la chef de l’ONU pour le climat, Christiana Figueres, a affirmé qu’il était déjà trop tard pour respecter le calendrier initialement prévu pour donner un avenir au protocole de Kyoto.
"Même s'ils étaient en mesure de s'entendre sur un texte légal relatif à une seconde période d'engagements (de Kyoto), cela nécessiterait d'amender le protocole de Kyoto, ce qui requiert des ratifications par les parlements de la part de trois quarts des parties, il nous faut donc présumer qu'il n'y aura pas assez de temps entre Durban et la fin 2012 ", a expliqué Christiana Figueres, citée par Reuters, lundi 6 juin.
La réunion de Bonn doit porter sur la mise en œuvre des objectifs de la rencontre qui a eu lieu à Cancun en décembre 2010, la poursuite du protocole de Kyoto après 2012 et la préparation du sommet de Durban, en décembre 2011.
Un cri d’alarme
Or, la chef de l’ONU en charge du climat, Christiana Figueres, s’est montrée très alarmiste sur l’état des négociations.
"Nous nous mettons dans un scénario pour lequel il nous faudra développer des technologies plus puissantes pour capturer les émissions de gaz à effet de serre de l’atmosphère", a-t-elle expliqué, dans une interview accordée au quotidien britannique The Guardian. "Nous prenons un chemin très risqué."
D’autant plus que l’Agence internationale de l’énergie relevait des émissions record pour l’année 2010, a-t-elle souligné, ce qui implique davantage d’efforts pour réduire le rejet de carbone dans l'atmosphère.
1 milliards de dollars
Selon elle, les Etats doivent agir rapidement s’ils veulent réaliser des économies. "Il faut ajouter un milliard de dollars aux coûts [du changement climatique] pour chaque année de retard", a-t-elle averti.
Enfin, la responsable de l’ONU a insisté sur le fait que l’objectif des négociations devrait porter sur une limitation du réchauffement climatique à 1,5°C.
Mais, à ce stade de la négociation, le renforcement des objectifs initialement prévus (2°C) à peu de chance d'être validé par les Etats déjà réticents à se mettre d'accord.
Anthony Favalli
7-06-11 - euractiv.fr
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