"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.
Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."
Stéphane Hessel
samedi 15 novembre 2008
mercredi 5 novembre 2008
A nous maintenant !
Merci à tous ceux qui se sont battus, de part le monde, pour leur liberté et celle de leurs frères.
Merci à tous ceux qui se sont battus pour en arriver là aujourd'hui.
Les USA redressent la tête et font jaillir en nous les larmes du souvenir.
Loin de vouloir une vengeance,
Obama est l'héritier spirituel des Nègres marrons, ...
... des Gandhi, ...
... des Martin Luther-King, ...
... comme Mandela, il n'est pas l'homme des noirs, ...
... il est le symbole de ceux qui replacent chaque humain sur la même égalité, sur la même chance.
Il est l'aboutissement heureux de toutes les obstinations, de tous les doutes, de toutes les luttes pour les droits civiques.
Il est ce pour quoi nous nous engageons quand nous prenons positions contre la haine et la xénophobie.
A nous maintenant, en France, d'oser donner la chance à toutes les personnes compétentes :
Black, Blanc, Beur.
dimanche 26 octobre 2008
Nos courses ont voyagé avant nous !
Nous consommons des produits qui viennent de plus en plus loin.
Cela entraîne une explosion du trafic maritime et routier et se traduit par des problèmes de pollution locale et globale, de sécurité et de consommation d'énergie.
Aussi l'ADEME recommande d'intégrer le paramètre transport
N'achetons que ce dont nous avons vraiment besoin.
L'inutile ou le futile ont aussi consommé du carburant.
Privilégions les fruits et légumes de saison, car ils ont utilisé moins d'énergie pour être produits.
Achetons des produits locaux, car ils consomment moins de carburant
Vérifier la provenance avant d'acheter.
LES BENEFICES
En n'achetant que le nécessaire on fait des économies.
En achetant local on limite le transport maritime,
on participe au développement et à l'emploi local,
on lutte contre les délocalisations
on consomme moins d'énergie fossile
et ainsi
on participe moins au changements climatique.
Dire cela c'est enfoncer des portes ouvertes,
mais si cela va sans dire cela va mieux en le disant.
Source : ADEME et centre for sustainable transportation - Canada
mercredi 22 octobre 2008
Il est temps de dire stop !
Je pense qu'après la mise en place de l'ANR et son incompatibilité avec une recherche sur le long terme, la recrudescence de la précarité, l'individualisation des salaires, la division du CNRS en instituts (diviser pour mieux régner !), les forfaits journaliers de temps bateau qui augmentent, le pilotage de la recherche par les politiques, ... c'est la goutte de trop.
Que l'on ne vienne pas me dire que je suis contre la solidarité et la redistribution, ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours œuvré pour cela. Mais là, au nom de la solidarité, on masque le désengagement de l'Etat de ses prérogatives. Ainsi je suis contre le mutualisme quand celui-ci est synonyme de défaillance des devoirs de l'Etat qui est notre plus grande mutuelle. Et là, en l'occurrence, on assiste à une vraie démission de l'Etat. On assiste à une inversion des responsabilités. En effet, souvenez vous de ce temps, pas si lointain, où c'était l'état qui subvenait aux besoins des laboratoires, maintenant ce sera aux chercheurs de le faire. Personnellement je ne trouve pas cela normal. Personnellement je trouve cela profondément contre productif. Les chercheurs deviennent, de fait, des commerciaux, des démarcheurs qui vont quémander leur obole aux organismes qui possèdent les fonds. Cela, bien évidement, au détriment de la recherche scientifique fondamentale française, par le temps perdu à trouver des subventions (dossiers, talk, réunions etc…), par une augmentation du stress, par une augmentation des rivalités, de l'espionnage, de la culpabilité face aux CDD qui ne trouvent plus leur place dans l'espace de la recherche. Et je dis cela malgré l'abnégation admirable dont font preuves tous nos docteurs.
Alors on nous dit qu'il est normal de prendre le support sur les contrats ANR, car l'Etat y a aussi transféré les budgets, autrefois dédiés aux supports et que ces budgets sont en hausse. Mais a-t-on la garantie que ces transferts aient été fait € pour € ? A-t-on la garantie que ces budgets continueront à augmenter quand nous ne recevrons plus de soutien de base ?
Je ne suis pas contre, non plus, à ce que nous fassions prendre conscience, aux agents, que s'ils peuvent, l'esprit tranquille, vaquer à leur science, c'est que leur activité n'est possible que parce que la collectivité la prend en partie en charge. Mais cela devrait être une chose acquise, pour des citoyens adultes qui sont sensés connaître la finalité de l'impôt.
Alors je pose la question comment allons-nous déterminer le moment où nos conditions de travail seront tellement devenues insupportables que nous réagirons ? Quand la taxe sera de 15 % ? de 30 % ? de 50 % ? Quand nos salaires dépendront des contrats ANR ?
Moi je pense que le temps est venu de réagir massivement.
Et ainsi je suis pour une solution radicale qui ne peut s'accommoder de solutions-rustine ou de pragmatisme. Je suis pour une solution radicale qui ne peut s'accommoder de solutions qui ne font que gérer la crise et faire que "business as usual". Je suis pour laisser les laboratoires ne plus pouvoir payer leur téléphone, le ménage, le chauffage etc … et qu'ensuite nous alertions l'opinion, via nos têtes d'affiches parées de leur prix Nobel, pour dénoncer les conditions de travail et faire savoir combien l'Etat méprise sa recherche.
Il y a quelques années la fac d'Orsay l'a fait et cela a porté ses fruits.
Comme dans toute action il suffit de se mobiliser et de le vouloir.
vendredi 17 octobre 2008
Notre planète : Il est tard mais pas trop tard !
Pour le Groupe Communiste et Citoyen et
Le Groupe Citoyen Ecologiste Solidaire
Le changement climatique n'est plus à démontrer. Les études le montrent, depuis le début de la révolution industrielle, la quantité de gaz à effet de serre ne cesse d'augmenter entrainant la hausse globale des températures sur la planète.
Ce sujet n'est pas à prendre à la légère car, comment réagirons-nous face à l'aridification des régions du sud de la France, face aux maladies tropicales qui y trouveront un environnement favorable à leur expansion, face au manque d'eau et aux diminutions de récoltes ? Comment réagirons-nous face aux réfugiés climatiques qui demanderont des comptes aux pays riches responsables de leur malheur ? La destruction de l'environnement atteint toujours en premier les plus pauvres.
On le voit le Développement Durable n'est pas une lubie. Il a pour objectif de maintenir et même d’améliorer durablement la qualité de vie des humains. Ce concept récent, qui devra s'intégrer dans toutes les décisions du monde, a obtenu sa légitimité avec l’attribution du Prix Nobel de la Paix au GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) en octobre 2007. Ce concept mondial ne pourra, cependant, prendre consistance que si les communes et les citoyens se l'approprient et le mettent en œuvre. "Penser globalement, agir localement", c'est l'idée qui animera nos groupes lors de ce mandat afin que les Ulissiens puissent dire : "Aux Ulis, nous vivons bien sans hypothéquer l'avenir".
Le premier signe fort a été la signature, par la ville, d'un engagement à suivre la démarche de l'Essonne dans son agenda 21, ce qui nous a conduit, conformément à notre programme électoral, à créer un service Développement Durable. Notre chargée de mission, nouvellement recrutée, devra mettre en œuvre notre politique qui couvrira tous les aspects de la vie des Ulis. D'ors-et-déjà nous avons commencé à réfléchir sur la restauration scolaire, la rénovation des bâtiments municipaux, sur l'installation de panneaux solaires, sur un partenariat avec le Lycée de l'Essouriau.
Les failles du système capitaliste, révélées en septembre, ne nous arrêterons pas. En effet, nous avons la volonté de ne pas tomber dans les travers du passé qui consistaient à sacrifier l'environnement sur l'autel du pragmatisme économique. Pour se faire, les municipalités doivent recevoir des moyens supplémentaires de l'Etat qui a prouvé qu'il était capable de trouver des milliards quand la nécessité se faisait sentir. En parallèle nous chercherons une troisième voie, pourquoi pas la voie de l'économie environnementale et de la décroissance ?
Pour le Groupe Citoyen Ecologiste Solidaire : Patrick Aubert, Etienne Charron,
Pour le Groupe Communiste et Citoyen : Bruno Bombled, Annick Le Poul, Valérie Morichaud, Monique Troalen.
lundi 29 septembre 2008
Deux poids, deux mesures
N'est-il pas intéressant, en cette période de marasme bancaire, de remarquer que les états sont capables de trouver de milliards pour venir en aide aux banques et aux actionnaires, alors que pendant des années on nous a toujours dit qu'il n'y avait pas d'argent dans les caisses pour établir de vrais politiques sociales ?!?!
Alors les gens très intelligents, très raisonnables, très pragmatiques, très au fait des mécanismes économiques me diront que je mélange tout et que tout cela n'est pas la même chose.
Ouais !
Il n'en restera pas moins que l'on sent, tout de même, comme deux poids, deux mesures.
samedi 27 septembre 2008
Parle-t-on encore de privatiser la poste ?
not' président souhaite-t-il continuer sa privatisation de la banque postale ?
Aux vues des événements actuels, vraiment je me félicite d'avoir voté NON à la constitution européenne qui voulait graver dans le marbre le modèle libéral et capitaliste, sur le vieux continent, comme système économique obligatoire.
On aurait vraiment l'air malin à l'heure où ce modèle montre ses limites et est en train de s'effondrer.
jeudi 25 septembre 2008
Es-ce la mort tant attendue du capitalisme ?
Verrons-nous une horde de nouveaux économistes envahir notre univers pour nous proposer une troisième voie, à l'instar des capitalistes triomphants de 1989 ? Je me souviens, avec dégout, de leur morgue, de leur jouissance obscène face à la soi-disant mort du communisme. Comme il était bon à cette époque de cracher sur ce système qui était basé sur la théorie de l'égalité et de la solidarité. Je me souviens avec tristesse de l'avènement glorieux du "chacun pour sois" érigé en nouvel idéal.
Allons-nous continuer longtemps à entendre des capitalistes sans couille, fustiger l'interventionnisme étatique quand tout va bien (pour eux) et, quand tout va de travers, trouver normal que la collectivité vienne au secours de leur portefeuille ? Le capitalisme c'est vraiment le système vicieux par excellence : Privatisation des bénéfices et mutualisation des pertes. Il est énervant de voir avec quel aplomb ces affameurs trouvent cela normal. Ils sont comme des enfants immatures qui ont cassé leur jouet et qui demandent, dans un caprice, à des parents faibles de le leur remplacer. Et les médias continueront à nous servir de la mauvaise fois en barre en laissant d'immondes économistes dire qu'il n'est pas possible de remplacer ce modèle économique (malgré sa défaite criante révélé par la crise de ce mois de septembre 2008), qui a prouvé que, globalement, il enrichissait toujours plus de personnes de par le monde... ?!?!
... Comme en témoignent les adhésions, toujours plus nombreuses, aux restos du coeur et autres organisations caritatives ?
On nous demandera de faire preuve de réalisme.
Ce mois de septembre 2008 devrait être célébré comme le mois qui a révélé le vrai visage démoniaque d'hommes sans âme. En effet comme si la crise économique ne suffisait pas à assommer de crainte le citoyen moyen, s'est ajouté les révélations des hausses de prix masquées par des industriels sans scrupule ... mais pas sans larfeuille. PDG et actionnaires sans coeur qui, au risque de nous faire avaler de la merde, nous escroquent en modifiant les compositions et en diminuant les volumes.
Alors on nous demandera de faire preuve de pragmatisme.
Je ne supporte plus le mot "pragmatisme". Je ne supporte plus ce mot utilisé, à toutes les sauces, par des gens endormis qui sentent que certains voudraient les réveiller alors qu'ils ne souhaitent surtout pas sortir de leur douce torpeur. Cet odieux mot est de plus en plus employé par des gens raisonnables et réalistes qui ne souhaitent ne rien faire qui pourrait bousculer l'accroissement de leur capital. Cet odieux mot est bien employé par des gens qui ont tout intérêt à ce que rien ne change. Ces braves gens, si raisonnables, qui ont un sens si aigu des réalités, au point de prôner le pragmatisme, sont, curieusement, bien souvent ceux qui boursicotent ou qui sont à la tête de belles entreprises crasseuses. Alors non je ne veux plus faire preuve de réalisme, ni de pragmatisme ! Car appelons un chat, un chat. Un capitaliste c'est un salaud en puissance qui pourrait vendre sa mère si cela faisait monter ses actions !
Alors ?
Alors, le socialisme n'a jamais existé, il reste donc à l'inventer !
L'économie environnementale n'a jamais été essayée ... cherchons le salut.
mercredi 3 septembre 2008
La France est un pays de flics
Je me permets de reprendre le courriel (ci-après) adressé au courrier des lecteurs de Témoignage Chrétien (N°3304 du 12 juin 2008. Pg 11), par Thomas Roderer car je suis heureux de savoir que je ne suis pas le seul à avoir remarqué que la police était partout. Cela faisait un bout de temps que je me faisais cette remarque sans jamais réussir à la verbaliser. Son courriel m'a donné la note de départ pour dénoncer l'omniprésence policière, qui sonne comme la volonté de conditionner les esprits à vivre sous contrôle dans un état policier.
... « Je suis toujours étonné par la présence policière en France », me disait un ami américain. Pas seulement celle qui borde nos routes et qui fait de nos forces de l'ordre le plus important corps de police d'Europe, mais celle qui peuple nos écrans de télévision. Pas un journal de 20h sans un reportage sur la police, pas une émission de grands reportages sans un sujet sur les gendarmes, la douane ou les militaires. Pas un magazine de télévisions, digne de ce nom, sans une perquisition, une descente de police, un contrôle routier, une saisie de contrefaçons ... ( Thomas Roderer )
On pourrait rajouter que lorsque ces sujets sont épuisés, on nous sert la vie des familles des policiers, gendarmes et autres militaires, on nous sert la vie des femmes de policiers, de gendarmes ou de militaires, on nous sert la vie des femmes policières, gendarmes ou militaires, on nous sert la vie des enfants de femmes policières, gendarmes ou militaires. Les déclinaisons sont infinies pour nous servir de l'ordre et de la sécurité à tout heure du jour. On nous fait l'apologie de la force, des armes, des motos, des voitures, des chars. Cette omniprésence armée est devenue le symbole phallique de notre gouvernement et de notre société repliée sur son égoïsme anxiogène.
Alors depuis 1975 les choses n'ont pas foncièrement changé en sarkoland. Le plan vigie-pirate n'a jamais été levé et les forces de l'ordre se rappellent, en permanence, à notre bon souvenir. Es-ce pour maîtriser et pour prévenir le peuple qu'il est tenu à l'oeil ? Es-ce pour le rassurer ou pour l'effrayer ? « La France a peur » disait l'autre, mais, honnêtement, n'est-on pas en droit de penser que cette peur est fabriquée, instrumentalisée, utilisée volontairement par un pouvoir qui sait la manier pour faire taire un peuple et le manipuler ? Ceci ne procèderait-il pas du storytelling (l'art de raconter des histoires, au peuple, pour formater les esprits et ainsi arriver, plus aisément, à ses fins politiques et au pouvoir. (« Storytelling » de Christian SALMON ; La découverte éditeur)) sarkoziste ? En effet, j'ai la nauséeuse impression que cette surmédiatisation des forces de l'ordre a réellement pris cette dimension hypnotique au moment (il faudrait pourvoir le vérifier auprès de l'INA) où not'président était ministre de l'intérieur et que cela ne s'est jamais arrêté pour arriver au résultat que l'on connait.
Quoi qu'il en soit je pense sincèrement que tout cela n'est vraiment pas normal dans une société qui se dit démocratique. Que l'on ne se méprenne pas, je n'ai pas écris un pamphlet anti-flics, je demande juste à ce que les hommes et les choses reprennent leur place respective et que tous ces gens d'armes nous laissent un peu respirer l'air de la liberté.
samedi 26 juillet 2008
lundi 21 juillet 2008
Lettre à ma cousine.
Je me permets de t’envoyer ce mail suite à notre conversation de samedi soir à propos des problèmes qui se posent à l’environnement, actuellement.
Je me permets de t’envoyer ce mail, deux jours après, car je n’ai, malheureusement, pas la réplique immédiate.
Je me permets, enfin de t’envoyer ce mail car ta réaction m’a quelque peu troublé venant d’une personne, comme toi, issue d’une famille (tes parents) plutôt progressiste de gauche.
Alors tu vas me dire que le diner de mariage de notre cousine, ce samedi soir, n’était pas le moment d’une discussion comme celle là, alors certes, peut-être ! Mais depuis le temps, j’ai remarqué une chose, c’est que l’on ne peut, au final, jamais parler de politique : Au travail, ce n’est pas le lieu et en famille ou avec les copains, il ne faut pas le faire afin de ne froisser personne, il faut rester politiquement correct. Alors quand ? En réunions politiques ? Mais n’y viennent que les personnes déjà convaincues. Alors quand es-ce que l’on peut faire passer ses messages ? Moi personnellement j’ai choisi, je fais de la politique partout et tout le temps.
Alors c’est pour cela que je me permets de reprendre notre conversation pour te dire que je trouve que ta réaction disant « qu’il ne fallait pas obligatoirement s’alarmer sur le réchauffement climatique car l’homme s’adapterait » était, à mon sens, incompatible avec une mentalité de gauche, car c’est une réaction très égoïste, très « après moi, le déluge », très européen riche qui ne sera pas touché en premier par les problèmes. Car de quels hommes parlons-nous ? Des réfugiés climatiques qui seront chassés de leurs terres submergées par les eaux ou de toi et moi ? Dans une réponse comme la tienne, on parle sûrement de nous qui pourront toujours (enfin jusqu’à un certain point) mettre des digues, isoler les maisons, continuer à prendre la voiture (pour les plus riches d’entre nous) et, moyennant l’exploitation des plus humbles et de la biodiversité, continuer à avoir à manger et à boire. Une réserve d’Indiens, voila ce que nous serons devenus. Moi je pense plutôt aux plus pauvres de la planète. Qui les accueillera ? Les pays riches responsables du dérèglement climatique et qui entraîne la disparition des terres des plus pauvres ? Tu crois vraiment que nos pays industrialisés se sentiront assez responsables pour leur dire : « Aller ! Venez chez nous car c’est à cause de nous que vous êtes dans la merde, alors pour réparer nos erreurs et nous faire pardonner, nous vous accueillons à bras ouvert sur notre territoire ». Nan ! Faut pas déconner. Les plus pauvres seront dans la merde et, pour la majorité, en mourront : de malnutrition, de maladies, de surpopulation et de chagrin. Car il ne faut pas se leurrer, quand l’environnement est détruit, ce sont d’abord les plus pauvres qui trinquent. Et c’est en cela que militer pour l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique est une notion de gauche. Il n’y a qu’à voir comment, collectivement, nous déversons nos déchets toxiques en Afrique, comment nous déversons nos ordinateurs obsolètes en Indes, alors oui, c’est une forme d’adaptation, mais une adaptation aux détriments de nos frères. Une adaptation colonialiste. Et à l’échelle individuelle nous réagissons de la même manière et nous aurons l’air malin avec nos vacances en avions vers les îles paradisiaques et nos climatisations, quant les réfugiés climatiques viendront nous demander des comptes et nous diront, « qu’avez-vous fait » ?
Une réserve de personnes effrayées par le reste du monde, voila ce que nous serons devenus, car cette situation sera potentiellement explosive et donc source de conflits, comme en témoigne le message envoyé par l'attribution du prix Nobel de la paix 2007 à Al Gore et au GIEC.
Je pourrais continuer comme cela pendant des pages et des pages, mais je m’arrêterai là car je voulais te faire passer ce message, l’homme s’adaptera, probablement ! Mais quels hommes ? Où ? Comment ? Dans quelles conditions ? N’es-ce pas égoïste que de repousser, aux autres, une adaptation que nous n’acceptons pas de faire pour nous même ?
dimanche 20 juillet 2008
Alors regarde
Ainsi j'adore les paroles de la chanson de Bruel : "Alors regarde".
Je trouve qu'elles décrivent, à merveille et comme jamais je ne saurai l'écrire, mon énervement face à la mollesse de certains de mes concitoyens trop heureux de pas se poser de questions. Je trouve qu'il a réussi, avec deux trois mots simples, à dire, au combien quand on est seul, on ne peut rien mais que groupé et unis pour lutter, on peut déplacer des montagnes.
Encore faut il le vouloir.
Aussi comme il ne sert à rien de plagier pour ne pas faire mieux, je me permets de faire un copier-coller et reprendre à mon compte ce qui y est dit.
Le sommeil veut pas d'moi, tu rêves depuis longtemps.
Sur la télé la neige a envahi l'écran.
J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule
Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule.
Tu dis qu'c'est pas mon rôle de parler de tout ça
Qu'avant d'prendre la parole il faut aller là-bas.
Tu dis qu'c'est trop facile, tu dis qu'ça sert à rien
Mais c't' encore plus facile de ne parler de rien.
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.
Perdue dans tes nuances, la conscience au repos
Pendant qu'le monde avance, tu trouves pas bien tes mots.
T'hésites entre tout dire et un drôle de silence.
T'as du mal à partir, alors tu joues l'innocence.
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.
Dans ma tête une musique vient plaquer ses images
Sur des rythmes d'Afrique mais j'vois pas l'paysage
Encore des hommes au courent, une terre qui recule
Des appels au secours des enfants qu'on bouscule
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.
mercredi 16 juillet 2008
Sarko : un danger pour la démocratie
En effet, not' président souhaiterait que les irlandais revotent, pour que sa constitution soit enfin adoptée.
Mais faut-il faire revoter des citoyens souverains quand le résultat des urnes ne convient pas ?
Alors certes le rejet irlandais a été, à mon sens, obtenu avec de mauvaises raisons (religieuses, rejet de l'avortement ....), mais il se trouve que les citoyens se sont exprimés.
Nos dirigeants doivent donc s'en tenir aux décisions du peuple même si cela va contre leurs intérêts. cela est la règle dans nos régimes démocratiques.
Enfin, normalement !
Je suis toujours étonné de la facilité qu'ont les puissants à ignorer et à ne pas se poser de questions face aux avis donnés par le peuple et qui, souvent, sont à l'opposé de ce qui sort de leurs assemblées.
Ne devraient-ils pas se poser des questions sur leur représentativité, quant on observe, qu'à chaque fois que l'on a demandé aux européens de se prononcer sur le traité européen, ces derniers ont voté "contre", alors que les parlementaires, eux, votent "pour".
Alors on me dis qu'ils sont élus pour nous représenter, mais je dis qu'à ne pas suivre les résultats des référendum, ils perdent leur légitime représentativité.
Je trouve donc que la mentalité de Sarko est potentiellement dangereuse pour la démocratie.
Car, qui nous dit qu'il ne nous demandera pas de revoter, après le second tour qui l'aura vu se faire battre par le (ou la) candidat(e) qui aura été présenté par la gauche ... enfin réunie.
jeudi 19 juin 2008
Je suis toujours vivant !
"la gauche unie pour l'avenir des Ulis"
(http://la-gauche-unie-pour-l-avenir-des-ulis.over-blog.com/)
au poste de délégué au Développement Durable.
Ce n'est pourtant pas les sujets de contestations, de revendications qui manquent, face à la violence, aux mensonges et à l'hypocrisie de notre gouvernement actuel ...
c'est juste le temps qui manque.
Prendre des responsabilité dans une équipe municipale c'est donner la possibilité à ce qui a fait mes combats depuis 20 ans de prendre corps.
J'essayerai de relater mon sentiment régulièrement.
A ce jour la réflexion qui me vient, c'est qu'en 2 mois et demis de mandat, j'ai l'impression d'avoir été plus écouté qu'en 20 ans de militantisme.
C'est à la fois grisant et désespérant pour les combats de rue.
Il est vraiment temps que le peuple reprenne le pouvoir !
Mais le prendra-t-il le pouvoir ce peuple, heureux d'avoir des jeux pour leur faire oublier que les puissant travaillent à leur ruine ?
Dormez heureux, braves gens la droite vous saigne sous anesthésie.
lundi 19 mai 2008
samedi 29 mars 2008
Poésie de mon fils.
Comme une fleur
Plein de belles lunes brillantes
Plein de belles personnes
Et la vie vole
Le plus bel amour de la terre.
Yann BOMBLED
Mars 2008
vendredi 29 février 2008
La politique gère toute notre vie.
Je vais tenter de vous démontrer, par ce qui suit, que tout ce qui fait notre quotidien dépend de choix et de décisions politiques. Ces choix politiques étant pris à tous les niveaux : municipaux, départementaux, régionaux, nationaux, et internationaux.
Pour mieux illustrer ma démonstration, j'ai essayé de lister un certain nombre de sujets (allant de l'économie à la sphère privé, tout en passant par l'environnement ou la culture) qui font notre vie et j'ai essayé d'y associer des exemples de choix politiques qui font que chaque nation n'organise pas, au final, de la même façon la vie de ses ressortissants.
Je n'ai pas cherché à dire ce qui est bien ou mal, je n'ai pas cherché à démontrer (une fois n'est pas coutume) que tel ou tel système est mieux qu'un autre. Ma volonté était juste de démontrer, par des exemples objectifs, que notre existence ne dépend que de choix, et ceci pour tenter de répondre à beaucoup de personnes qui me disent ne pas s'intéresser à la politique.
Ainsi …
- Un pays devra choisir entre favoriser une politique économique de croissance ou bien s'orienter vers la difficile voie de la décroissance. Ces choix auront un impact différent sur la planète et sur son changement climatique. On voit là, immédiatement, l'importance de faire le bon choix politique.
- La fiscalité est là encore un choix politique. Les états préfèreront tabler qui sur la TVA, qui sur les impôts sur le revenu, qui sur les impôts sur les grandes fortunes, qui sur la taxation des capitaux etc…
- Le pouvoir d'achat dans un monde capitaliste, où toutes les richesses sont concentrées chez une minorité de privilégiés, sera différent d'un monde où l'idée de base serait la redistribution des richesses, le partage des bénéfices. Choix politiques encore et toujours !
- Le travail et le marché de l'emploi dépendent des choix nationaux et internationaux. Quels choix pour la mondialisation ? Comment sont orientés les investissements ? Investissements de l'état dans la recherche ? Dans le commerce ? Dans la production d'armes ? Dans le tertiaire ? Dans l'industrie ? De plus les relations intimes entre les industriels et le pouvoir politique ne sont plus à démontrer.
- La politique de transports est issue de choix politiques ainsi, une nation préfèrera développer le tout routier (avec fortes émissions de gaz à effet de serre), le fluvial, le ferroutage. Les choix politiques engendreront le développement des moyens de transports ou non et ainsi entraîneront la nation vers un développement économique ou non. Il est ainsi facile de comparer deux extrêmes, la France avec ses autoroutes et son réseau ferré fait d'elle un pays attractif pour les investisseurs, à contrario le Gabon, qui ne possède pas de réseau routier autre que de pauvres pistes, fait de ce pays, un territoire peu attractif et à la merci des multinationales qui y pillent le pétrole.
- Le choix des élus en matière de production d'énergie est capital, ainsi certains préfèreront hypothéquer l'avenir en continuant à utiliser le pétrole, d'autres feront le choix des énergies renouvelables.
- L'air que nous respirons et l'eau que nous buvons dépendent de la politique de protection de l'environnement, de la protection, ou non, des sources (loi sur la santé publique). Par exemple les grandes sources comme Évian ou Vittel, ont leurs sources protégées contre les polluants. Cette protection de l'environnement ne fut pas le cas en Silésie (Pologne) où il y eu d'autres choix politiques qui ont conduit à créer une des régions les plus polluées de la planète entraînant malformations et maladies.
- La nourriture que nous mangeons dépend de la politique de production agricole, les pays acceptant ou non les OGM, les hormones, favorisant ou non les cultures bio ou bien, au contraire, misant sur l'agriculture extensive. Les composants (colorants, conservateurs, …), entrant dans la fabrication de ce que nous consommons, dépendent de lois et de règlements, décidés par nos élus.
- La liberté est, également, un choix politique, regardons comment Bush a entraîné son pays vers l'acceptation de la restriction des libertés individuelles grâce à son "patriot act" après le 11 septembre 2001. Regardons comment les américains usent de la torture à Guantanamo. Regardons comment l'objection de conscience n'est pas reconnu partout et vaut encore des peines de prison dans certains pays alors qu'en France, un statut fut adopté en décembre 1963 et devint un droit.
- Le droit des femmes ou des enfants est un choix politique, issu de choix économiques et religieux, mettons en comparaison la France et l'Afghanistan. Même en France le droit des femmes n'est pas un acquis, car il suffirait que des politiques, plus religieux que d'autre, arrivent au pouvoir, via des élections tout à fait légales, pour que soit remis en cause, l'avortement, la contraception, le droit au travail, etc…
- La façon dont nous pouvons vivre notre sexualité dépend beaucoup des lois et des réglementations. Vous n'y croyez pas ? C'est parce que nous vivons en France et que nous avons fait le choix de la liberté sexuelle, mais regardez comment l'IVG est interdit, par la loi, en Irlande, comment la loi autorise la peine de mort pour toute femme adultère en Iran ou en Afghanistan. L'accès à la contraception n'est pas un acquis social partout dans le monde et l'homosexualité n'est plus passible de peine de prison en France. Tout cela est légiféré.
- Le DAL (Droit Aux Logements) nous montre, tous les jours, que la façon dont nous avons accès au logements est un choix politique : les mairies favoriseront, ou non, la construction de logement sociaux ou préfèreront, ou non, intégrer les pénalités, dues au nombre insuffisant de HLM sur leur territoire, dans les impôts locaux.
- La façon dont nous avons accès aux soins est, là encore, complètement liée à des choix politiques, il suffit de mettre en parallèle la politique de Cuba (par ailleurs discutable sur d'autres sujets !) où les soins sont totalement gratuits et les USA où il est possible de mourir si l'on a pas de quoi payer, où il existe une santé à 6 vitesses.
- Inutile de parler de la scolarisation et de l'éducation qui sont, chacun en conviendra, le sujet type d'orientations politiques bien tranchées.
- L'accès à la culture, suivant que vous soyez en France ou en URSS (à l'époque), était différent et surtout différemment orienté. L'accès à la culture est typiquement un choix politique. Ainsi, dans une commune, via des aides, l'accès à la culture sera facilité pour les plus démunis, alors que d'autres la réserveront à une élite. C'est un choix !
Maintenant, la liste n'est pas exhaustive, elle reste ouverte (Services publics, retraites …), mais déjà, avec cette énumération, on a une démonstration objective de l'importance de se sentir concerné par la politique.
Alors, on me dit que je vois de la politique partout. On pourrait me rétorquer, de plus, que je confonds souvent pouvoir politique et traditions religieuses. Je réponds que oui, je vois de la politique partout, car comme je viens de le démontrer, tout est politique, et doublement oui, lorsque je semble mélanger traditions religieuses et pouvoir politique, car, excepté quelques pays qui ont, plus ou moins bien, réussi leur séparation de l'église et de l'état, beaucoup de pays, (Espagne, USA, Iran, Angleterre, Israël, Afghanistan etc …) ont encore une religion d'état, une religion officielle. Et, là encore, c'est un choix politique ... plus ou moins consenti, mais cela reste politique tout de même.
Ainsi, définitivement, ne pas s'intéresser à la politique, c'est laisser aux autre le pouvoir d'orienter son existence. C'est risquer de laisser, à des gens peu scrupuleux, le soin de nous diriger pour leur plus grand bonheur et leur plus grand profit. C'est pourquoi, je pense que ceux qui nous serinent à longueur de temps, "tous pourris", devraient être les premiers à faire de la politique, car comment accepter de se faire diriger par des pourris ?
Il nous faut rester vigilant et ne plus jamais dire que la politique ne nous intéresse plus.
Faire de la politique c'est se positionner comme des adultes qui refusent d'être pris sous tutelle.
C'est être vivant et debout.
C'est être libre !
lundi 21 janvier 2008
Travail du dimanche
Faites un pas vers le MEDEF, vers la droite et tout de suite ils abusent tout en profitant pour nous prendre pour des cons !
"Le travail est au centre de toutes les attaques, après les retraites, après les 35 heures, voici que droite et Medef ont concentré leur offensive, précipitamment, sans concertation, sur le travail du dimanche. A cet effet, le sénat vient d’adopter (dec 2007) un amendement qui ajoute les « établissements de commerce de détail d’ameublement » à la liste des établissements admis de droit à donner le repos hebdomadaire par roulement, c’est-à-dire à faire travailler les salariés le dimanche.
Le motif invoqué, pour le développement de la concurrence au service des consommateurs, est de répondre aux souhaits, exprimés par les salariés volontaires, de pouvoir travailler le dimanche. Son auteur – Mme Debré – insiste même sur la nécessité que ces heures soient payées à 200 %.
Or, dans l’article L.221 – 9 du code du travail, modifié par cet amendement, il n’est aucunement question de volontariat ou de majoration de salaire.
Autant dire que – comme à leur habitude – ils accumulent mensonges et tromperies.
Aucun salarié de ce pays n’a le choix du volontariat, parce que, tout simplement, comme le stipule le code du travail, le salarié est attaché par un lien de subordination (le contrat de travail) à son employeur, cela veut dire que c’est l’employeur qui décide de la naissance du contrat, de sa gestion et de la fin du contrat.
Et enfin, cerise sur le gâteau ... arnaque et pas des moindres :
les majorations de salaire disparaissent dès que le travail du dimanche devient la règle."
Quand je vous dis qu'ils nous prennent vraiment pour des cons !
http://www.democratie-socialisme.org/article.php3?id_article=1398
et CGT