"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

dimanche 20 juillet 2008

Alors regarde

Il y a des paroles de chansons qui me touchent particulièrement, même si elles sont issues de chanteurs que je n'écoute pas particulièrement.

Ainsi j'adore les paroles de la chanson de Bruel : "Alors regarde".

Je trouve qu'elles décrivent, à merveille et comme jamais je ne saurai l'écrire, mon énervement face à la mollesse de certains de mes concitoyens trop heureux de pas se poser de questions. Je trouve qu'il a réussi, avec deux trois mots simples, à dire, au combien quand on est seul, on ne peut rien mais que groupé et unis pour lutter, on peut déplacer des montagnes.

Encore faut il le vouloir.

Aussi comme il ne sert à rien de plagier pour ne pas faire mieux, je me permets de faire un copier-coller et reprendre à mon compte ce qui y est dit.

Alors regarde...

Le sommeil veut pas d'moi, tu rêves depuis longtemps.
Sur la télé la neige a envahi l'écran.
J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule
Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule.

Tu dis qu'c'est pas mon rôle de parler de tout ça
Qu'avant d'prendre la parole il faut aller là-bas.
Tu dis qu'c'est trop facile, tu dis qu'ça sert à rien
Mais c't' encore plus facile de ne parler de rien.

Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.

Perdue dans tes nuances, la conscience au repos
Pendant qu'le monde avance, tu trouves pas bien tes mots.
T'hésites entre tout dire et un drôle de silence.
T'as du mal à partir, alors tu joues l'innocence.

Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.

Dans ma tête une musique vient plaquer ses images
Sur des rythmes d'Afrique mais j'vois pas l'paysage
Encore des hommes au courent, une terre qui recule
Des appels au secours des enfants qu'on bouscule

Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.

Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.


Paroles et Musique: Patrick Bruel 1989

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