Le climat se réchauffe en raison de l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et cette hausse est due aux activités humaines. L’Académie des sciences a tranché dans le débat qui oppose les climato-sceptiques à la majorité des scientifiques. En France, plus de 400 d’entre eux avaient saisi leur ministère de tutelle après les provocations de Claude Allègre.
« L’augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre, est incontestablement due à l’activité humaine ». L’Académie des sciences a tranché jeudi 28 octobre dans la querelle qui oppose depuis plusieurs mois les climato-sceptiques à la majorité de la communauté scientifique à propos des origines du changement climatique : les amis de Claude Allègre font fausse route. Quatre scientifiques de renom l’astrophysicien Jean-Loup Puget, le géologue René Blanchet, le physicien et polytechnicien Jean Salençon et le biologiste Alain Carpentier ont rédigé la synthèse des débats et communications réalisés avec 120 scientifiques pendant plusieurs mois. Leurs conclusions sont sans appel. « Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003. Cette augmentation est principalement due à l’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère » et « elle constitue une menace pour le climat et, de surcroît, pour les océans en raison du processus d’acidification qu’elle provoque ».
Une lettre ouverte de la communauté scientifique
En mettant en cause les activités humaines comme principale cause de l’augmentation des gaz à effet de serre et du réchauffement climatique, les rapporteurs rejoignent le Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC) qui, en 2007, était déjà parvenu aux mêmes conclusions. Le GIEC réunissant des experts internationaux sur le climat, avait été créé pour préparer le sommet de Copenhague dont l’issue a provoqué une vague de déception à travers le monde. La portée de cet échec avait été lourdement relativisé par des scientifiques, notamment anglo-saxons, qui avaient suscité une polémique quant à la bonne foi des experts du GIEC. En France, l’ancien ministre de l’éducation Claude Allègre s’était fait le porte-étendard du climato-scepticisme, multipliant les provocations. Au mois d’avril dernier, 410 chercheurs Français avaient écrit une lettre de protestation à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, lui demandant de prendre position dans la querelle. Valérie Pécresse avait alors chargé l’Académie des sciences d’éclaircir les débats. Les scientifiques ont rendu leur verdict.
« L’augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre, est incontestablement due à l’activité humaine ». L’Académie des sciences a tranché jeudi 28 octobre dans la querelle qui oppose depuis plusieurs mois les climato-sceptiques à la majorité de la communauté scientifique à propos des origines du changement climatique : les amis de Claude Allègre font fausse route. Quatre scientifiques de renom l’astrophysicien Jean-Loup Puget, le géologue René Blanchet, le physicien et polytechnicien Jean Salençon et le biologiste Alain Carpentier ont rédigé la synthèse des débats et communications réalisés avec 120 scientifiques pendant plusieurs mois. Leurs conclusions sont sans appel. « Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003. Cette augmentation est principalement due à l’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère » et « elle constitue une menace pour le climat et, de surcroît, pour les océans en raison du processus d’acidification qu’elle provoque ».
Une lettre ouverte de la communauté scientifique
En mettant en cause les activités humaines comme principale cause de l’augmentation des gaz à effet de serre et du réchauffement climatique, les rapporteurs rejoignent le Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC) qui, en 2007, était déjà parvenu aux mêmes conclusions. Le GIEC réunissant des experts internationaux sur le climat, avait été créé pour préparer le sommet de Copenhague dont l’issue a provoqué une vague de déception à travers le monde. La portée de cet échec avait été lourdement relativisé par des scientifiques, notamment anglo-saxons, qui avaient suscité une polémique quant à la bonne foi des experts du GIEC. En France, l’ancien ministre de l’éducation Claude Allègre s’était fait le porte-étendard du climato-scepticisme, multipliant les provocations. Au mois d’avril dernier, 410 chercheurs Français avaient écrit une lettre de protestation à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, lui demandant de prendre position dans la querelle. Valérie Pécresse avait alors chargé l’Académie des sciences d’éclaircir les débats. Les scientifiques ont rendu leur verdict.
Pierre Magnetto
developpementdurablelejournal.com
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Mon commentaire :
"Voici une bonne nouvelle ... pour l'honneur des scientifiques, mais tout de même une mauvaise pour l'état du climat global qui se réchauffe donc et cela à cause, qu'on le veuille ou non, de nos activités inconsidérément carbonées. En espérant que cela clôturera la polémique et que nous pourrons maintenant passer aux véritables actions de modifications structurantes et volontaristes de notre monde pour un développement humain compatible avec la sauvegarde de l'environnement, car il n'est plus l'heure de polémiquer mais d'agir."
"Voici une bonne nouvelle ... pour l'honneur des scientifiques, mais tout de même une mauvaise pour l'état du climat global qui se réchauffe donc et cela à cause, qu'on le veuille ou non, de nos activités inconsidérément carbonées. En espérant que cela clôturera la polémique et que nous pourrons maintenant passer aux véritables actions de modifications structurantes et volontaristes de notre monde pour un développement humain compatible avec la sauvegarde de l'environnement, car il n'est plus l'heure de polémiquer mais d'agir."
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