Le gouvernement chinois a annoncé jeudi 26 novembre que la Chine prévoyait de réduire ses émissions de CO2 de 40 à 45 % par unité de PIB à l’horizon 2020 par rapport au niveau de 2005. Après les Etats-Unis, plus gros pollueur par habitant, l’Empire du milieu, pays le plus pollueur de la planète avec ses 1,35 milliards d’habitants et une industrie en plein boom, abat ses cartes.
À neuf jours d’un Sommet qui se veut historique, les engagements américains et chinois peuvent certes débloquer les négociations mais sont bien loin des attentes du GIEC (réduction de 40% des GES d’ici à 2020 par rapport à 1990) ou des pays en développement qui subissent déjà de plein fouet, selon les experts, les premiers effets du réchauffement climatique avec des inondations et de fortes sécheresses. Les 17% de réduction de gaz à effet de serre d’ici à 2020 (par rapport à 2004) proposés par les États-Unis ne correspondent qu’à un effort d’environ 4% si on se place par rapport à 1990, comme le font l’UE, l’Afrique et le Groupe des 77. Quant à la Chine, son objectif annoncé ne signifie pas une diminution des émissions de CO2, mais que leur augmentation se ralentira. Ses objectifs en matière d’énergies renouvelables - qui doivent représenter 15% de la production d’énergie globale d’ici à 2020 - ne feront que limiter les effets d’un développement économique qui s’est accéléré depuis 2000.
Patrick Cros
27 novembre 2009,
http://www.developpementdurablelejournal.com/
À neuf jours d’un Sommet qui se veut historique, les engagements américains et chinois peuvent certes débloquer les négociations mais sont bien loin des attentes du GIEC (réduction de 40% des GES d’ici à 2020 par rapport à 1990) ou des pays en développement qui subissent déjà de plein fouet, selon les experts, les premiers effets du réchauffement climatique avec des inondations et de fortes sécheresses. Les 17% de réduction de gaz à effet de serre d’ici à 2020 (par rapport à 2004) proposés par les États-Unis ne correspondent qu’à un effort d’environ 4% si on se place par rapport à 1990, comme le font l’UE, l’Afrique et le Groupe des 77. Quant à la Chine, son objectif annoncé ne signifie pas une diminution des émissions de CO2, mais que leur augmentation se ralentira. Ses objectifs en matière d’énergies renouvelables - qui doivent représenter 15% de la production d’énergie globale d’ici à 2020 - ne feront que limiter les effets d’un développement économique qui s’est accéléré depuis 2000.
Patrick Cros
27 novembre 2009,
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