"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

jeudi 3 septembre 2009

L'accélération du réchauffement climatique est alarmante, selon Ban Ki-moon



Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est alarmé jeudi à Genève de l'accélération du réchauffement climatique, avertissant que le monde "fonce vers l'abîme".

"Nous avons le pied collé sur l'accélérateur et nous fonçons vers l'abîme", a lancé M. Ban devant la 3ème Conférence de l'ONU sur le climat, réunie à Genève depuis le début de la semaine.

Le secrétaire général des Nations Unies, qui revient de l'Arctique où il a constaté les ravages du changement climatique, a averti que "ce qui se produit maintenant" devait arriver bien plus tard, selon les prédictions des scientifiques.

"Les scientifiques ont été accusés pendant des années d'être des alarmistes. Mais les vrais alarmistes ce sont ceux qui disent que l'on ne peut engager une action pour le climat car cela ralentirait la croissance économique", a déclaré M. Ban.
"Ils ont tort. Le changement climatique pourrait déclencher un désastre massif", a-t-il prévenu en s'inquiétant pour les dizaines de millions de personnes vivant dans des zones côtières menacées partout dans le monde par la hausse du niveau des mers provoquée par la fonte des glaces arctiques.

"Que vont-ils faire lorsque des tempêtes vont pousser la mer à l'intérieur des terres ? Où vont-ils aller ?", a-t-il lancé.

Mettant ses espoirs dans une rencontre internationale de haut niveau organisée par l'ONU à New York le 22 septembre, M. Ban a regretté la lenteur et le caractère limité des négociations en vue du Sommet de Copenhague en décembre. Sous l'égide de l'ONU, le sommet de Copenhague vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, largement considérées comme responsables du changement climatique.

"Il ne nous reste que 15 jours de négociations (à New York) avant Copenhague. Nous ne pouvons pas nous contenter de progrès limités. Nous avons besoin de progrès rapides", a-t-il dit.

"A New York, j'attends des discussions sincères et constructives. J'attends que des ponts soient lancés. J'attends des résultats importants", a lancé M. Ban devant les représentants et ministres d'environ 150 pays participants à la Conférence de Genève. "La réponse est dans une croissance (économique) verte, une croissance soutenable", a insisté le patron de l'ONU.

"Nous avons besoin d'une politique qui met un prix sur le carbone. D'une politique qui envoie un signal fort du marché aux entreprises pionnières pour un avenir à bas niveau de carbone", a-t-il préconisé.

"Nous avons besoin d'un programme d'investissement public pour l'énergie renouvelable. Nous avons besoin de transferts de technologie pour l'efficacité énergétique", a encore martelé M. Ban.

"Le Giec estime que l'investissement pour atteindre nos objectifs en matière d'émissions (de gaz à effet de serre) ne représenterait que 2% du PIB mondial annuel d'ici à 2030", a rappelé le secrétaire général de l'ONU.

Un tel investissement signifierait "moins de pollution; une meilleure santé publique; une amélioration de la sécurité alimentaire; moins de risques d'émigrations massive et d'instabilité politique; davantage d'emplois dans l'économie verte", a-t-il fait valoir.

Orange actualité / 3 septembre 2009

Commentaires de Bruno : "Et pendant ce temps MrS prépare son arrivée à Copenhague avec, en poche, sa minable Taxe Carbone qui ne répondra en rien aux objectifs urgents de réduction de Gaz à Effet de Serre mais qui lui permettra de pavaner devant les autres chefs d'états en se gargarisant d'avoir pris la mesure des évènements climatiques. De l'art et la manière de maquiller une inaction et une manipulation ! C'est à gerber !"

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