Pour Luc Chatel, « Les Républicains doivent être le parti du principe d’innovation plus que du principe de précaution, le parti du gaz de schiste, des OGM, des biotechs ». Il faut aussi supprimer l’ISF : « La question aujourd’hui n’est plus de savoir si c’est juste ou pas d’avoir un ISF. La seule question qui vaille c’est qu’on est les seuls à en avoir un et ça pèse sur la compétitivité française ».
Maud FONTENOY, sort de ce corps !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Cher Luc ! Tu as sûrement oublié de citer que ton parti devra également être celui des pesticides, de la déforestation, de l'assèchement des zones humides probablement inutiles, à tes yeux, pour la croissance, de l'ultra surveillance des citoyens, de la souffrance animale organisée, de la pétro-agriculture, du soutien à l'automobile, aux camions et aux autoroutes, du transport aérien, du bétonnage des terres agricoles et de Notre-Dame-des-Landes, de la destruction des loups, des ours, des lynx et des requins, obstacles insupportables au tourisme de masse et à l'exploitation de la nature .... Mais aussi le parti des cancers, de la pollution, des lobbies, de TAFTA et du changement climatique qui doit probablement être, pour toi, une invention de crypto écolo-gauchistes. Et vive l'écologie de droite !!!
«Si l’on doit mesurer la modernité de Les Républicains (LR) à l’aune de ses projets environnementaux - nous dit, dans son édito, Alexandra Schwartzbrod Directrice adjointe de la rédaction de Libération - le parti de Nicolas Sarkozy apparaît soudain terriblement ringard. Alors que la COP21 a montré que les mentalités étaient en train de changer et que la préservation de la planète était désormais un combat quotidien et mondial, Luc Chatel, tout juste élu président du conseil national de LR, a cru bon de déclarer dimanche que son parti devait être celui «du gaz de schiste» et «des OGM»,«le parti du principe d’innovation plus que du principe de précaution».
Nul besoin d’être un écolo chevronné pour être consterné par ces propos. Quand on voit la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les producteurs de gaz de schiste aux Etats-Unis, on se félicite que la France ait appliqué le principe de précaution lorsque cette technologie est devenue à la mode. Celle-ci nécessite en effet de gros investissements qui ne sont rentables qu’avec un coût du pétrole élevé. Avec la baisse durable des cours du baril de brut, une bonne partie des producteurs américains qui s’étaient rués têtes baissées sur le gaz de schiste se retrouve donc en faillite ou quasi. Et l’on ne parle même pas des dégâts géologiques (ndt : et également écologiques, climatiques et sanitaires) causés par le système de la fracturation hydraulique.
Quant aux OGM, même pour ceux qui y voient un progrès, l’idée de s’en remettre pieds et poings liés à une multinationale comme Monsanto doit inquiéter. A l’heure où le monde tangue, où les politiques font chaque jour la preuve de leur inconséquence et de leur aventurisme, on ne peut s’empêcher de découvrir bien des vertus au principe de précaution. »
Ben au moins il est clair que ces gens sont de grands malades et qu'ils n'apprennent rien.
Il est clair également que ces gens, à l'instar des Socialistes, n'aiment pas l'écologie, la nature, la vie et leurs amoureux.
Il est clair enfin, pour ceux qui en doutait encore, que l'écologie ne peut s'accommoder de partis de droite, libéraux et productivistes. Ainsi entre les OGM et les gaz de schiste, la suppression de l'ISF et la remise en cause, par NKM, du statut des fonctionnaires, on sent bien que l'on risque d'être bien servis avec les Républicains. D'un autre côté on sait maintenant, même si finalement on l'a toujours su, à quoi s'en tenir s'ils reviennent à la tête de l'état.
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