Deux événements, qui semblent contradictoires, vont arriver concomitamment : le réchauffement climatique et le pic pétrolier en 2013-2015 (période maintenant communément acceptée des économistes). On pourrait se dire que l'arrivé du pic est, pour l'environnement et les dérèglements climatiques, une bonne chose puisque ces événements sont essentiellement dus à l'utilisation d'énergie fossile. Donc s'il y a moins d'émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) il y aura moins de réchauffement climatique. Certes, mais c'est sans compter que le réchauffement climatique est une machine, que nous avons lancée et qui, maintenant s'autoalimente : plus il y a de GES, plus la température planétaire augmente donc plus les glaces fondent, entraînant moins de "climatisation naturelle". Plus le permafrost dégèle et produit du méthane qui augmente les GES, plus l'humidité atmosphérique augmente (la vapeur d'eau est un GES). Ces rouages alimentent donc le réchauffement global, que nous nous entraînons par nos activités toujours plus énergivores.
On pourrait se dire que s'il y a moins d'émissions de GES il y aura moins de réchauffement climatique. Certes, mais c'est sans compter que le pic pétrolier, n'est pas l'absence de pétrole mais une diminution lente des capacités à produire autant que ce que l'on consomme. Donc, même après avoir passé le pic pétrolier, les émissions de GES continueront à alimenter le réchauffement global, mais cela se doublera de la hausse dramatique des prix du baril à 300 ou 400 $ voir plus. Souvenons-nous de cette période pas lointaine où nous avions un pétrole aux environs de 100 $, la panique qui s'était emparée de notre monde, difficulté pour se déplacer, hausse des prix des denrées alimentaires, émeutes de la faim, hausse de prix des matières premières, etc. Le tout pour un baril à 100 $. Qu'en sera-t-il avec un pétrole à 400 $ ? Je n'ose l'imaginer dans l'état actuel de notre société perfusée au pétrole.
Alors je pose la question : comment l'Europe se prépare-t-elle à un pétrole à 300 ou 400 $ le baril, vers 2013-2015 ?
Comment l'Europe anticipe-t-elle sa sortie de l'ère pétrolière et prépare-t-elle son indépendance énergétique compatible avec une baisse des émissions de Gaz à Effet de Serre ?
Comment l'Europe prépare-t-elle les changements climatiques et les risques de déstabilisations internationales qui suivront ne serait-ce que par l'afflux de réfugiés climatiques, ou de perte de productivité agricole dans certaines régions ?
Comment l'Europe voit-elle une vie humaine possible dans un monde qui sera profondément différent de celui que l'on connaît aujourd'hui et qui vit ses dernières heures ?
Comment l'Europe prépare-t-elle un Développement Durable ?
Ce sont des questions capitales auxquelles il faut réfléchir et dans lesquelles il faut s'engager concrètement si l'on ne veut pas subir des changements qui seront très douloureux si l'on ne les a pas anticipés. L'Europe, via ses politiques, doit s'engager vers un vrai Développement Durable et pas repeindre en vert ce qui se fait déjà et qui nous emmène droit dans le mur de l'autodestruction. L'Europe doit montrer au monde qu'elle a réellement pris la mesure des défis et qu'elle refuse la honte du « greenwashing ».
C'est pour une Europe qui allie les trois volets du triptyque du Développement Durable (Social, Economie et Environnement) que je militerai. C'est pour les candidats qui sauront apporter des réponses satisfaisantes à ces questions et qui s'engageront concrètement, qui refuseront les mesurettes et la com que je donnerai ma voix.
On pourrait se dire que s'il y a moins d'émissions de GES il y aura moins de réchauffement climatique. Certes, mais c'est sans compter que le pic pétrolier, n'est pas l'absence de pétrole mais une diminution lente des capacités à produire autant que ce que l'on consomme. Donc, même après avoir passé le pic pétrolier, les émissions de GES continueront à alimenter le réchauffement global, mais cela se doublera de la hausse dramatique des prix du baril à 300 ou 400 $ voir plus. Souvenons-nous de cette période pas lointaine où nous avions un pétrole aux environs de 100 $, la panique qui s'était emparée de notre monde, difficulté pour se déplacer, hausse des prix des denrées alimentaires, émeutes de la faim, hausse de prix des matières premières, etc. Le tout pour un baril à 100 $. Qu'en sera-t-il avec un pétrole à 400 $ ? Je n'ose l'imaginer dans l'état actuel de notre société perfusée au pétrole.
Alors je pose la question : comment l'Europe se prépare-t-elle à un pétrole à 300 ou 400 $ le baril, vers 2013-2015 ?
Comment l'Europe anticipe-t-elle sa sortie de l'ère pétrolière et prépare-t-elle son indépendance énergétique compatible avec une baisse des émissions de Gaz à Effet de Serre ?
Comment l'Europe prépare-t-elle les changements climatiques et les risques de déstabilisations internationales qui suivront ne serait-ce que par l'afflux de réfugiés climatiques, ou de perte de productivité agricole dans certaines régions ?
Comment l'Europe voit-elle une vie humaine possible dans un monde qui sera profondément différent de celui que l'on connaît aujourd'hui et qui vit ses dernières heures ?
Comment l'Europe prépare-t-elle un Développement Durable ?
Ce sont des questions capitales auxquelles il faut réfléchir et dans lesquelles il faut s'engager concrètement si l'on ne veut pas subir des changements qui seront très douloureux si l'on ne les a pas anticipés. L'Europe, via ses politiques, doit s'engager vers un vrai Développement Durable et pas repeindre en vert ce qui se fait déjà et qui nous emmène droit dans le mur de l'autodestruction. L'Europe doit montrer au monde qu'elle a réellement pris la mesure des défis et qu'elle refuse la honte du « greenwashing ».
C'est pour une Europe qui allie les trois volets du triptyque du Développement Durable (Social, Economie et Environnement) que je militerai. C'est pour les candidats qui sauront apporter des réponses satisfaisantes à ces questions et qui s'engageront concrètement, qui refuseront les mesurettes et la com que je donnerai ma voix.
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