Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, vient de transmettre aux parlementaires écologistes Ronan Dantec et François de Rugy une copie du courrier qu’il a envoyé au préfet de région Pays de la Loire, Christian de Lavernée. Ce courrier cadre la façon dont doivent se poursuivent les études complémentaires du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Le ministre rappelle l’engagement du gouvernement à « respecter et mettre en œuvre » les préconisations des trois commissions qu’il a mandatées.
Il en cite deux :
Un débat contradictoire
Approfondir l’évaluation des coûts du réaménagement de l’actuelle aérogare et des stationnements, dans la perspective où le site actuel serait maintenu, avec des perspectives de 5, 7 et 9 millions de passagers. Le travail doit aussi porter sur les plans d’exposition au bruit correspondant.
« Cette évaluation devra être soumise au débat contradictoire », précise le ministre. Il demande de constituer un nouveau groupe de travail associant « étroitement » les acteurs locaux, « dans un souci de pluralisme pour en garantir le sérieux ». À chaque étape, ajoute Frédéric Cuvillier, « le caractère ouvert du débat devra être garanti par l’accès de tous aux données d’études certifiables ».
Pas de travaux sans levée des réserves
Les mesures de compensation environnementale. Là encore, le ministre est très précis. Une part des préconisations des commissions concerne la faisabilité des mesures de compensation environnementale et nécessite la réalisation de vérifications supplémentaires. « Les travaux ne pourront s’engager tant que cette faisabilité n’aura pas été démontrée. Le gouvernement sera attentif à ce que ces réserves soient levées et sollicitera une expertise scientifique et technique sur les réponses apportées ».
Rappelons que les experts scientifiques avaient rendu un rapport extrêmement sévère vis-à-vis de la méthode proposée par le groupe Vinci, et son application à Notre-Dame-des-Landes. Le collège d’experts avait dressé une liste de douze réserves à lever avant que le projet, situé en quasi-totalité dans des zones humides, puisse être poursuivi.
Approfondir l’évaluation des coûts du réaménagement de l’actuelle aérogare et des stationnements, dans la perspective où le site actuel serait maintenu, avec des perspectives de 5, 7 et 9 millions de passagers. Le travail doit aussi porter sur les plans d’exposition au bruit correspondant.
« Cette évaluation devra être soumise au débat contradictoire », précise le ministre. Il demande de constituer un nouveau groupe de travail associant « étroitement » les acteurs locaux, « dans un souci de pluralisme pour en garantir le sérieux ». À chaque étape, ajoute Frédéric Cuvillier, « le caractère ouvert du débat devra être garanti par l’accès de tous aux données d’études certifiables ».
Pas de travaux sans levée des réserves
Les mesures de compensation environnementale. Là encore, le ministre est très précis. Une part des préconisations des commissions concerne la faisabilité des mesures de compensation environnementale et nécessite la réalisation de vérifications supplémentaires. « Les travaux ne pourront s’engager tant que cette faisabilité n’aura pas été démontrée. Le gouvernement sera attentif à ce que ces réserves soient levées et sollicitera une expertise scientifique et technique sur les réponses apportées ».
Rappelons que les experts scientifiques avaient rendu un rapport extrêmement sévère vis-à-vis de la méthode proposée par le groupe Vinci, et son application à Notre-Dame-des-Landes. Le collège d’experts avait dressé une liste de douze réserves à lever avant que le projet, situé en quasi-totalité dans des zones humides, puisse être poursuivi.
Le commentaire de Ronan Dantec, sénateur Europe Ecologie les Verts.
« C’est avec intérêt que je prends connaissance des éclaircissements apportés par le Ministre des transports, après une interview du Préfet de Loire-Atlantique qui nous apparaissait contradictoire avec les principes énoncés lors de la mise en place de la commission du dialogue, principes réaffirmés par François Hollande dans une interview au quotidien Ouest-France. »
« M’étant fortement engagé, en novembre dernier, sur la nécessité d’une démarche de médiation, je note qu’il y a dans ce courrier des réponses précises à un certain nombre de points (méthodologie de réévaluation de la saturation de Nantes-Atlantique notamment) et je relève la volonté affirmée par l’Etat de confier l’animation de ce groupe de travail à une personnalité indépendante. »
« L’engagement de l’Etat de ne pas lancer les travaux sur le site tant que la faisabilité des mesures compensatoires ne serait pas démontrée était particulièrement important pour poursuivre dans le sens d’un apaisement sur le terrain ».
Mon commentaire :
Bien mais peut mieux faire ...
Arrêt total de ce projet absurde, imposé et inutile !!!
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