Le monde.fr
30 janvier 2012M. Auzanneau
La France a mis fin à son soutien à une directive européenne qui vise à désigner les sables bitumineux canadiens comme la forme de pétrole de loin la plus néfaste pour le climat, a-t-on appris auprès de diverses sources proches du dossier.
Adoptée en avril 2009, cette directive sur la qualité des carburants « tarde depuis à être mise en œuvre » (comme il est pudiquement écrit dans les dépêches des agences de presse). La plupart des pays européens soutiennent ce texte, qui doit aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Parmi ses adversaires figurent notamment la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Italie et, désormais, la France.
Quelles sont les compagnies pétrolières européennes qui ont le plus investi dans la destruction d'une partie de la forêt boréale canadienne ? La compagnie britannique BP, la compagnie néerlando-britannique Shell et la compagnie française Total. Comment ça, vous n'êtes pas surpris ?
Les Amis de la Terre et Greenpeace France, qui suivent de près le dossier, affirment avoir eu vent d'un lobbying intense (et manifestement efficace) mené par Total auprès du ministre de l'industrie et de l'énergie, Eric Besson.
Adoptée en avril 2009, cette directive sur la qualité des carburants « tarde depuis à être mise en œuvre » (comme il est pudiquement écrit dans les dépêches des agences de presse). La plupart des pays européens soutiennent ce texte, qui doit aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Parmi ses adversaires figurent notamment la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Italie et, désormais, la France.
Quelles sont les compagnies pétrolières européennes qui ont le plus investi dans la destruction d'une partie de la forêt boréale canadienne ? La compagnie britannique BP, la compagnie néerlando-britannique Shell et la compagnie française Total. Comment ça, vous n'êtes pas surpris ?
Les Amis de la Terre et Greenpeace France, qui suivent de près le dossier, affirment avoir eu vent d'un lobbying intense (et manifestement efficace) mené par Total auprès du ministre de l'industrie et de l'énergie, Eric Besson.
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