"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

jeudi 15 septembre 2011

Gaz de schiste : les rapports des exploitants se font désirer

Les rapports tant attendus, des détenteurs de permis d'exploration de gaz et huile de schiste, ne seront pas rendus publics avant quelques semaines.

Conformément à l'article 3 de la loi du 13 juillet 2011, les titulaires de ces permis devaient remettre, dans un délai de deux mois, à l'autorité administrative un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherche. Les permis devant être abrogés en cas d'utilisation de la technique de fracturation hydraulique.

A ce jour la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) aurait reçu 48 rapports sur les 63 qu'elle attendait. Le Gouvernement rendra sa décision sur chaque permis d'ici le 13 octobre et publiera l'ensemble des rapports à cette occasion.

Cependant la loi, comme nous le dénoncions, a créé un flou parfait pour permettre aux industriels de conserver leur précieux sésame. Selon FNE "La loi oublie volontairement de définir ce qu'est la fracturation hydraulique permettant ainsi des contournements de la loi en la renommant fissuration hydrique par exemple…". Ainsi nous redoutons que les pétroliers ne jouent sur les mots pour éviter de voir leurs permis abrogés d’autant plus qu’il est très difficile de connaître les critères que retiendra l'administration pour évaluer le recours formel à cette technique.

Ainsi, le groupe Total, premier à communiquer sur le rapport qu'elle a rendu, précise qu'il ne prévoit pas de recours à la technique de fracturation hydraulique mais ne fournit aucune piste sur les autres solutions envisagées.

D'après Clément Cygler de Actu-Environnement.com

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