Attention le pouvoir lui monte à la tête.
Après le "Casse-toi pauvre con !", Mr S. perd toute mesure et n'hésite plus à recourir à l'insulte générale. Ce type devient dangereux. Assistons-nous aux prémisses d'un autocrate qui pourrait avoir comme devise "J'écoute mais j'en tiens pas compte !" ?
Mauvais, non performants, archaïques, idéologues, partisans, conservateurs, aveugles, refusant de voir la réalité, immobilistes, ayant des mentalités à changer, installés dans le confort de l'autoévaluation et travaillant dans des structures obsolètes, archaïques et rigides. Voici donc les termes que Nicolas Sarkozy a utilisés dans son discours du 22 janvier 2009, pour dire ce qu'il pense de la recherche et de son personnel. … A côté du mépris que le chef de l'État a ainsi manifesté à notre égard, il a confirmé une fois encore sa volonté qui confine à l'obsession de poursuivre le démantèlement de l'intégralité des institutions qui organisent en France la production et la diffusion du savoir scientifique. … Comme à son habitude, le Président de la République fonde son projet sur un diagnostic totalement mensonger qu'il habille des atours de l'évidence. La France, nous dit-il, serait à la traîne en matière de recherche et d'enseignement supérieur et ce, en dépit des sommes formidables qui lui seraient consacrées. La raison de cet échec tiendrait à la vétusté de ses institutions et au conservatisme de ses personnels installés dans le confort de la fonction publique. Faut-il rappeler une fois encore que La France occupe une place tout à fait honorable dans la recherche internationale, notamment au regard des faibles moyens qui lui sont consacrés ? (http://www.sauvonslarecherche.fr). Faut-il rappeler que "si la recherche est importante pour l'économie, elle commence par des travaux fondamentaux qu'il faut ensuite transférer de manière fluide vers les entreprises" (Albert Fert prix Nobel de Physique 2007)
Le Conseil scientifique du CNRS réuni le 27 janvier 2009 s'associe à la forte émotion des personnels de la recherche provoquée par le discours du Président de la République du 22 janvier 2009.
Il s'indigne de l'énoncé de contre-vérités manifestes appuyées sur des éléments partiels et des erreurs concernant la recherche française, notamment en ce qui concerne son mode d'évaluation. Ce discours lui semble procéder de la provocation. Le Conseil scientifique du CNRS exprime donc sa profonde réprobation.
Vote du Conseil : 17 votants (17 Oui, 0 Non, 0 abstention)
http://www.cnrs.fr/comitenational/cs/recomman.htm
Après le "Casse-toi pauvre con !", Mr S. perd toute mesure et n'hésite plus à recourir à l'insulte générale. Ce type devient dangereux. Assistons-nous aux prémisses d'un autocrate qui pourrait avoir comme devise "J'écoute mais j'en tiens pas compte !" ?
Mauvais, non performants, archaïques, idéologues, partisans, conservateurs, aveugles, refusant de voir la réalité, immobilistes, ayant des mentalités à changer, installés dans le confort de l'autoévaluation et travaillant dans des structures obsolètes, archaïques et rigides. Voici donc les termes que Nicolas Sarkozy a utilisés dans son discours du 22 janvier 2009, pour dire ce qu'il pense de la recherche et de son personnel. … A côté du mépris que le chef de l'État a ainsi manifesté à notre égard, il a confirmé une fois encore sa volonté qui confine à l'obsession de poursuivre le démantèlement de l'intégralité des institutions qui organisent en France la production et la diffusion du savoir scientifique. … Comme à son habitude, le Président de la République fonde son projet sur un diagnostic totalement mensonger qu'il habille des atours de l'évidence. La France, nous dit-il, serait à la traîne en matière de recherche et d'enseignement supérieur et ce, en dépit des sommes formidables qui lui seraient consacrées. La raison de cet échec tiendrait à la vétusté de ses institutions et au conservatisme de ses personnels installés dans le confort de la fonction publique. Faut-il rappeler une fois encore que La France occupe une place tout à fait honorable dans la recherche internationale, notamment au regard des faibles moyens qui lui sont consacrés ? (http://www.sauvonslarecherche.fr). Faut-il rappeler que "si la recherche est importante pour l'économie, elle commence par des travaux fondamentaux qu'il faut ensuite transférer de manière fluide vers les entreprises" (Albert Fert prix Nobel de Physique 2007)
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Le Conseil scientifique du CNRS réuni le 27 janvier 2009 s'associe à la forte émotion des personnels de la recherche provoquée par le discours du Président de la République du 22 janvier 2009.
Il s'indigne de l'énoncé de contre-vérités manifestes appuyées sur des éléments partiels et des erreurs concernant la recherche française, notamment en ce qui concerne son mode d'évaluation. Ce discours lui semble procéder de la provocation. Le Conseil scientifique du CNRS exprime donc sa profonde réprobation.
Vote du Conseil : 17 votants (17 Oui, 0 Non, 0 abstention)
http://www.cnrs.fr/comitenational/cs/recomman.htm
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