"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

lundi 8 octobre 2007

Un dogme libérale s'écroule

Depuis le 1er juillet 2007 le marché de l'électricité – et du gaz – est entièrement libéralisé.

Comme pour les télécommunications, chaque foyer se verra proposer nombre d'offres plus alléchantes les unes que les autres, à cette occasion "l'UFC Que choisir" présente une position exceptionnellement radicale pour l'association de consommateur :

En effet elle appelle "LES CONSOMMATEURS A CONSERVER LEURS CONTRAT ACTUEL" (chez EDF).

"Les risques d'augmentations violentes des prix sur le marché libre sont bien réels. Les tarifs réglementés resteront ainsi inférieurs, voire très inférieurs au prix du marché".

En effet il y aura deux type de tarifs : un libre et privatisé (avec impossibilité de revenir au tarif régulé, pour le logement, en cas de forte hausse. Attention donc lorsque vous achèterez ou louerez un logement, soyez vigilants sur le fournisseur d'électricité, car vous ne pourrez revenir au tarifs régulé) et un autre régulé public. Ce tarif public régulé est calculé de manière à ce que les zones d'habitat dense, donc rentables, permettent de desservir des zones peu peuplées, donc moins rentables. Bref une sorte de solidarité géographique.

Ceci dit vigilance tout de même avec EDF, car l'électricien proposera également des tarifs dérégulés à ses usagés devenus clients.

Les consommateurs qui sortiront du tarif régulé le ferons à leur risque et périls, car totalement soumis aux aléas du marché. Selon Eurostat, chez nos voisins européens, là où le marché est déjà dérégulé, le coût du Kilowattheure, pour les ménages, à augmenté, entre 2002 et 2007, de 13,6 % en Allemagne, de 17 % en Espagne, de 21,5 % au Royaume-Uni et de 55 % en Suède. Pendant ce temps, en France, la facture des particuliers est restée stable (-0,2 %).

Un dogme libérale s'écroule : la concurrence ne fait donc pas baisser les prix.

Extrait de "Témoignage Chrétien". N° 3258 du 28 juin 2007

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