Cet été 2005, je partais en Guadeloupe, visiter, pour la première fois, cette île tant de fois décrite et aimée par mon épouse qui est de là bas. Et voila c'est chose faite. Cinq semaines passées au soleil et sous les alizés de la mer des caraïbes. Je ne peux que vous conseiller, très fortement, d'y passer quelques jours, immergé dans la vie de nos concitoyens d'outremer, évitant farouchement les Club-Med et autres bulles-autistiques pour métropolitains. Vous découvrirez le plaisir de manger les Bokits et les snowballs sur la Place de la Victoire à Pointe-à-pitre. Vous irez vous perdre dans la forêt luxuriante et tropicale du Parc National de Guadeloupe. Vous visiterez le magnifique fort Delgrès à Basse-Terre. Vous dégusterez les meilleurs Rhums de la planète que sont les Reimonenq, les Bolognes ou bien encore les Damoiseaux. Vous découvrirez la musique, les odeurs, les couleurs, les marchés (où les gens n'apprécient pas d'être pris en photo). Ainsi après la Réunions, les Kerguelen et la Guadeloupe, mes voyages me font découvrir des îles françaises lointaines très diverses, contrastées et toujours magnifiques.
Et puis … Et puis il y a la mer. Mer chaude, belle, claire. Mer bleue, invitant l'homme à une entrée amoureuse. Invitant aux douceurs langoureuses. Invitant au plaisir du retour fœtale. C'est un peu cette invitation qui entraîne un certain nombre d'entre nous à passer du temps sous la surface salée. Je n'ai, bien évidement, pas résisté à plonger dans cet océan de promesses données. Et j'ai profité de mon séjour sur l'île aux belles eaux pour y faire quelque bulles.
Sur le conseil d'un camarade, je suis allé plonger avec "les heures Saines" (Le Rocher de Malendure – Pigeon ; 97132 Bouillante – GUADELOUPE. Tél : 0590 98 86 63 - Fax : 0590 98 77 76. Email : heusaine@outremer.com. http://www.heures-saines.gp/). Seulement, comme je souhaitais éviter les usines à plongeurs, au profit d'un petit club de taille familiale, je me suis tourné, dans un premier temps, vers une toute petite structure (4 plongeurs max par sortie), à Sainte-Anne et qui a eu la gentillesse de m'accueillir.
Nous avons fait l'épave d'une sablière qui avait coulé là, il y a 10 ans. C'est une épave "cubique" dans le sens où ce navire n'est pas un bateau à proprement parler, mais une barge qui est remorquée sur site afin d'être chargée du sable dragué, du fond, par un autre bateau. Ceci dit c'est une épave intéressant car c'est le seul endroit récifal sur un fond désertiquement sableux, cela entraîne une forte densité animale. L'endroit est très poissonneux avec ses poissons sédentaires et ses prédateurs de passage, ainsi j'ai vu mon premier baracuda.
Je fus tout à fait charmé par ma première plongée en eaux chaudes. A la suite de cette découverte, car s'en fut une pour moi, je me suis dis que j'étais heureux d'avoir commencé la plongée, il y a 15 ans, en mer tempérée (voir froide des fois !), car, après des plongées comme celle que je venais de faire, jamais je ne me serais mis à l'eau, en Métropole, dans ses eaux souvent fraîches, vertes et à faible visibilité. Là-bas la plongée y est facile, sans le stress du froid, le vidage de masque y est aisé, la beauté est immédiate. De retour en Métropole, j'aurais raté des fonds, certes plus difficiles d'aspect et moins immédiatement beaux, mais avec du charme quand on les regarde avec optimisme et le plaisir du moment présent.
Cependant, et très rapidement, je me suis dit qu'il fallait que j'aille mettre le bout de mes palmes ailleurs car en cet endroit les spots étaient, finalement, assez limités en intérêts . . .
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