Réunie au siège de l'OCDE à Paris les 18 et 19 octobre, la conférence ministérielle de l'Agence internationale de l'énergie s'inquiète des pannes de fourniture pétrolière, sur fond de hausse constante de la demande mondiale.
Tenue à huis clos au siège de l'OCDE à Paris, la rencontre ministérielle de l'AIE s'est placée sous le signe d'un "futur énergétique sûr, soutenable, et ensemble". Pourtant, le futur ne semble ni sûr, car les surprises sont toujours possibles, ni soutenable, ni forcément solidaire, dans un monde où l'énergie, et le pétrole en particulier, sont l'enjeu de tensions géopolitiques permanentes.
Créée dans le contexte du choc pétrolier de 1973, l'AIE rassemble les pays industrialisés de l'OCDE, et a pour mission d'analyser l'évolution des ressources énergétiques, vitales pour la croissance mondiale. En substance, aujourd'hui, l'AIE prévoit que la demande énergétique globale va augmenter de 47% d'ici à 2035, avec, selon David Fyfe, chef de la division de l'industrie et des marchés pétroliers à l'AIE, des prix du baril de brut conventionnel qui ne redescendront vraisemblablement pas sous la barre des 105 $ d'ici à 2016.
La réalité du pic pétrolier et de l'érosion des puits matures est reconnue par l'AIE, qui souligne que, chaque année, entre 2,5 et 3 millions de barils par jour viennent à manquer en raison du déclin des champs pétroliers arrivés à maturité. A court terme, deux phénomènes se télescopent : la hausse de la demande pétrolière des pays émergents qui représenteront 90% de la demande additionnelle d'ici à 2035, et la contraction de l'offre pour des raisons géologiques (pic pétrolier), géopolitiques (insurrection libyenne) et écologiques (accident de la plate-forme Deep Water Horizon).
Tenue à huis clos au siège de l'OCDE à Paris, la rencontre ministérielle de l'AIE s'est placée sous le signe d'un "futur énergétique sûr, soutenable, et ensemble". Pourtant, le futur ne semble ni sûr, car les surprises sont toujours possibles, ni soutenable, ni forcément solidaire, dans un monde où l'énergie, et le pétrole en particulier, sont l'enjeu de tensions géopolitiques permanentes.
Créée dans le contexte du choc pétrolier de 1973, l'AIE rassemble les pays industrialisés de l'OCDE, et a pour mission d'analyser l'évolution des ressources énergétiques, vitales pour la croissance mondiale. En substance, aujourd'hui, l'AIE prévoit que la demande énergétique globale va augmenter de 47% d'ici à 2035, avec, selon David Fyfe, chef de la division de l'industrie et des marchés pétroliers à l'AIE, des prix du baril de brut conventionnel qui ne redescendront vraisemblablement pas sous la barre des 105 $ d'ici à 2016.
La réalité du pic pétrolier et de l'érosion des puits matures est reconnue par l'AIE, qui souligne que, chaque année, entre 2,5 et 3 millions de barils par jour viennent à manquer en raison du déclin des champs pétroliers arrivés à maturité. A court terme, deux phénomènes se télescopent : la hausse de la demande pétrolière des pays émergents qui représenteront 90% de la demande additionnelle d'ici à 2035, et la contraction de l'offre pour des raisons géologiques (pic pétrolier), géopolitiques (insurrection libyenne) et écologiques (accident de la plate-forme Deep Water Horizon).
D’après : www.actu-environnement.com
Photo : ©Koya79
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