On a cru à une bonne nouvelle. Le 11 mars dernier, les médias et les listes de diffusions l’annonçaient : le Premier ministre François Fillon rassure les français en annonçant que sur le gaz et les huiles de schiste, rien ne passera avant la mi juin.
Voici les termes de la lettre envoyée par le Premier ministre à Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Claude Guéant (Intérieur) et Christine Lagarde (Economie): « je vous demande de bien vouloir mettre en oeuvre, dans la limite de vos attributions respectives, les procédures administratives nécessaires pour qu’aucune opération de forage non conventionnel ne soit engagée avant que les rapports n’aient été rendus publics. »
Et lorsqu’on décrypte les méandres de la communication de Matignon, la situation en Seine et Marne et dans l’Aisne n’a pas du tout bougé avec la décision et déclaration de François Fillon. Avec ce courrier, le Gouvernement a mis en œuvre un bel exercice de style mais n’a freiné ou arrêté concrètement. Au contraire, il autorise noir sur blanc, dès le 15 avril, des travaux de forages verticaux –dits conventionnels- qui ne sont en fait que la première étape vers de la fracturation hydraulique.
Dans un article paru dans le Parisien Seine et Marne édition du 13 mars, on découvre que Toréador et Hess répondent eux même aux journalistes qu’ils comptent bien débuter leurs opérations de forages dès le 15 avril. Après quelques recherches auprès de sources bien informées, il semble que, malgré l’annonce du premier ministre, les travaux de forage préliminaires débuteront bel et bien sur les premiers permis –comme celui de Doue- dès la mi-avril.
Il ne s’agit bien évidemment pas encore de fracturation hydraulique mais de leurs préliminaires… Les industriels du pétrole n’ont donc pour l’heure rien changé de leurs plans, à peine ont-ils été pour l’heure un peu décalés.
Le gouvernement semble donc naviguer à vue, et beaucoup plus négocier avec les dits industriels qu’écouter l’immense mobilisation qui est monté au sud comme au nord contre les gaz et pétroles de schiste.
Texte et photo : greenpeace.fr
Voici les termes de la lettre envoyée par le Premier ministre à Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Claude Guéant (Intérieur) et Christine Lagarde (Economie): « je vous demande de bien vouloir mettre en oeuvre, dans la limite de vos attributions respectives, les procédures administratives nécessaires pour qu’aucune opération de forage non conventionnel ne soit engagée avant que les rapports n’aient été rendus publics. »
Et lorsqu’on décrypte les méandres de la communication de Matignon, la situation en Seine et Marne et dans l’Aisne n’a pas du tout bougé avec la décision et déclaration de François Fillon. Avec ce courrier, le Gouvernement a mis en œuvre un bel exercice de style mais n’a freiné ou arrêté concrètement. Au contraire, il autorise noir sur blanc, dès le 15 avril, des travaux de forages verticaux –dits conventionnels- qui ne sont en fait que la première étape vers de la fracturation hydraulique.
Dans un article paru dans le Parisien Seine et Marne édition du 13 mars, on découvre que Toréador et Hess répondent eux même aux journalistes qu’ils comptent bien débuter leurs opérations de forages dès le 15 avril. Après quelques recherches auprès de sources bien informées, il semble que, malgré l’annonce du premier ministre, les travaux de forage préliminaires débuteront bel et bien sur les premiers permis –comme celui de Doue- dès la mi-avril.
Il ne s’agit bien évidemment pas encore de fracturation hydraulique mais de leurs préliminaires… Les industriels du pétrole n’ont donc pour l’heure rien changé de leurs plans, à peine ont-ils été pour l’heure un peu décalés.
Le gouvernement semble donc naviguer à vue, et beaucoup plus négocier avec les dits industriels qu’écouter l’immense mobilisation qui est monté au sud comme au nord contre les gaz et pétroles de schiste.
Texte et photo : greenpeace.fr
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