"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

jeudi 8 novembre 2007

Rendons au MEDEF ce qui appartient au peuple !

Après les caisses noires et secrètes du MEDEF.
Après l'augmentation scandaleuse (170 %) de Sarkozy, alors que de plus en plus de français se demandent comment ils finiront le mois.
Voici les détournements d'argent de la médecine du travail par - encore eux - le MEDEF.

Après avoir donné aux pécheurs ce qu'ils désiraient.
Viendra le temps d'accorder aux agriculteurs et autres routiers, ce qu'il revendiquent.
Le tout avec de beaux radiotrottoirs trouvant légitime ces justes avancés sociales, cette solidarité avec ces gens qui souffrent tant.

Puis, après les provocations de Fillon face aux futures grèves des fonctionnaires, comme quoi nous pourrions bien défiler, ils ne cèderaient sur rien. On peut les croire car, lors des grèves contre la réforme des retraites, en 2003, le Fion n'avait rien lâché.
Le tout avec de beaux radiotrottoirs trouvant honteux que ces privilégiés prennent en otage la France entière, la France qui souhaite travailler.

On a l'impression qu'il y a deux poids deux mesures.

On a vraiment l'impression qu'il y a deux France :

  • Une venant du privé, de bons français, donc.
  • Une autre, venant du public, sangsue des finances de l'état, profiteurs et fainéants. Bonne à briser.

On a vraiment l'amère impression d'avoir une France de dirigeants bien gros, pleins aux as, et un peuple vaches-à-lait, bercé de douces incantations, à qui tout est toujours demandé.

Je me souviens d'un patron qui déplorait d'appartenir à une catégorie socioprofessionnelle si mal aimée. En y repensant, un sourire narquois me dit que cela ne va pas aller en s'améliorant.

On ne peut pas tondre et entuber le peuple et lui demander de vous aimer.

Alors comme le disait un certain Coluche, il ne faut pas prendre les gens que pour des cons !

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