"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

lundi 12 mars 2012

La presse souligne les «contradictions» de Nicolas Sarkozy face à l'Europe

Nicolas Sarkozy ayant annoncé vouloir réformer les accords de Schengen, dimanche à Villepinte, de nombreux éditorialistes pointent la contradiction, le candidat PS ayant été vilipendé par l'UMP pour avoir annoncé son intention de renégocier un traité pas encore appliqué.

Dans Libération, Paul Quinio trouve que "le président sortant est apparu plein de contradictions. A force d'avoir compris beaucoup de choses et de se repentir à longueur de discours, Nicolas Sarkozy frôle le tête-à-queue". Et de souligner comme d'autres qu'il y encore contradiction "quand il s'arroge la possibilité de modifier les traités européens mais l'interdit à son adversaire."

Dans L'Alsace, Patrick Fluckiger fait chorus: "Quand Hollande réclame la renégociation d'un traité qui n'est pas encore appliqué, le président-candidat n'hésite pas à envisager la suspension de traités en vigueur depuis des années. Il veut coller au plus près des préoccupations des électeurs, ce qui le mène à des acrobaties spectaculaires. Et en l'occurrence, au tête-à-queue."

"Ainsi donc, quand Nicolas Sarkozy reproche vertement à François Hollande de vouloir renégocier le traité européen sur la stabilité et la gouvernance signé le 2 mars, jure-t-il qu'il se soustrairait, lui, à la règle commune si celle-ci ne changeait pas" s'étonne Ivan Drapeau de La Charente Libre.

"Hier accusé par Nicolas Sarkozy de vouloir remettre en cause la parole de la France, François Hollande va sans doute apparaître ce matin comme un réformateur très modéré aux yeux de nos voisins européens!" ironise Hervé Favre dans La Voix du Nord.

"Pour en avoir dit bien moins encore pour ce qui est de l'ampleur des points à renégocier, François Hollande était qualifié voici peu "d'irresponsable", par François Fillon", note Jean-Michel Helvig La République des Pyrénées.

"Ses homologues conservateurs de Londres, Madrid ou Berlin, qui refusent de recevoir François Hollande parce que celui-ci veut renégocier le dernier traité européen, vont-ils aussi boycotter Nicolas Sarkozy qui veut à son tour renverser la table ?» se demande Bruno Dive dans Sud-Ouest.

Hier donc, un Sarko identique à lui même, sans programme, sans vision pour la France, plein d’incantations testostéronées, plein de promesses qui n’engageront que ceux qui voudront bien y croire, plein de stigmatisation, plein d’œillades vers l’extrême droite. Bref un Sarko qui n'a pas changé et qui prend toujours autant les Français pour des truffes, croyant qu'il pourra leur refaire le coup des promesses sans que le peuple ne s’aperçoive de la supercherie.

D'après 20minutes.fr

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