Le déficit générateur de la dette, n’est pas conjoncturel mais structurel, aidé en cela par la Loi Giscard de 1973 qui en oblige l’État à se fournir sur les marchés et non plus par avances de la Banque de France, ce qui a accru son coût. La bonne question est de savoir comment on en est arrivé là.
La dette n’est nullement le fruit du hasard mais le résultat d’une idéologie des années 70, issu d’un économiste américain, M. Friedmann, qui promeut une théorie qui veut que l’État soit la source de tous les problèmes et le marché la panacée. Une théorie qui va faire son chemin : érosion de l’impôt sur le revenu, effondrement de l’impôt sur les sociétés, culpabilisation des fonctionnaires, privatisations … résultat, augmentation des inégalités avec des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. C’est sommaire mais c’est pourtant cela et cela va faire des dégâts considérables qui nous mènent, aujourd’hui encore, au bord de l’abîme.
Puisque l’État est le problème, rognons-le, appauvrissons-le, certains ont même pensé à le supprimer. D’où baisses d’impôts, coupes budgétaires, misère pour un grand nombre et profits colossaux pour d’autres. Ainsi on prélève de moins en moins mais corrélativement, on ne peut supprimer les interventions de l’État, des collectivités territoriales et des services médicaux et sociaux. Alors on biaise, alors on ment. Cette libération devait amener la prospérité, créer des richesses qui, en cascades, profiteraient à tous. Cela ne s’est jamais produit mais cela vous le saviez. La chute du mur de Berlin et la fin de l’histoire communiste ont donné à penser, à tous ceux qui profitaient, peu ou prou, du système libéral et capitaliste que rien ne pourrait plus les arrêter. Le mouvement s’est étendu, tout le monde voulait en profiter.
Alors comme le déficit est devenu structurel et qu'il s’est installé partout, on introduit peu à peu dans l’esprit des citoyens des notions simplistes afin de préparer les esprits à l'abandon de leurs droits acquis : « le modèle français est foutu ! Il faut le remplacer, le privatiser, le rentabiliser ». Donc il faut rogner les acquis sociaux, devenus trop chers. On commence par les retraites, on s’en prend à la sécu, on s’en prend à l’éducation Nationale, on s’en prend, plus largement, aux services publics, on s’en prendra aux congés payés. Encore faut-il que le bon peuple ne se révolte pas. Là c’est simple : LA DETTE : On va leur en parler tous les jours, les culpabiliser, les tympaniser pour qu’ils viennent eux-mêmes nous remettre leurs avantages sociaux. Et le pire c’est que cela peut très bien marcher.
Exagération ? En êtes-vous si sûrs ? Les plus âgés sont les plus réceptifs, les mieux manipulables et les plus importants électeurs de Sarkozy et de sa clique. Alors ? Cynisme et cupidité, c’est la nouvelle devise de l’oligarchie, les deux jambes de la maison-libérale-ultra. Bonnes gens coupez-vous un bras pour que les plus riches le soient plus encore. Pour quoi faire ? Pour rien. Juste pour amasser.
D’après Charles GUÉMÉNÉ
La dette n’est nullement le fruit du hasard mais le résultat d’une idéologie des années 70, issu d’un économiste américain, M. Friedmann, qui promeut une théorie qui veut que l’État soit la source de tous les problèmes et le marché la panacée. Une théorie qui va faire son chemin : érosion de l’impôt sur le revenu, effondrement de l’impôt sur les sociétés, culpabilisation des fonctionnaires, privatisations … résultat, augmentation des inégalités avec des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. C’est sommaire mais c’est pourtant cela et cela va faire des dégâts considérables qui nous mènent, aujourd’hui encore, au bord de l’abîme.
Puisque l’État est le problème, rognons-le, appauvrissons-le, certains ont même pensé à le supprimer. D’où baisses d’impôts, coupes budgétaires, misère pour un grand nombre et profits colossaux pour d’autres. Ainsi on prélève de moins en moins mais corrélativement, on ne peut supprimer les interventions de l’État, des collectivités territoriales et des services médicaux et sociaux. Alors on biaise, alors on ment. Cette libération devait amener la prospérité, créer des richesses qui, en cascades, profiteraient à tous. Cela ne s’est jamais produit mais cela vous le saviez. La chute du mur de Berlin et la fin de l’histoire communiste ont donné à penser, à tous ceux qui profitaient, peu ou prou, du système libéral et capitaliste que rien ne pourrait plus les arrêter. Le mouvement s’est étendu, tout le monde voulait en profiter.
Alors comme le déficit est devenu structurel et qu'il s’est installé partout, on introduit peu à peu dans l’esprit des citoyens des notions simplistes afin de préparer les esprits à l'abandon de leurs droits acquis : « le modèle français est foutu ! Il faut le remplacer, le privatiser, le rentabiliser ». Donc il faut rogner les acquis sociaux, devenus trop chers. On commence par les retraites, on s’en prend à la sécu, on s’en prend à l’éducation Nationale, on s’en prend, plus largement, aux services publics, on s’en prendra aux congés payés. Encore faut-il que le bon peuple ne se révolte pas. Là c’est simple : LA DETTE : On va leur en parler tous les jours, les culpabiliser, les tympaniser pour qu’ils viennent eux-mêmes nous remettre leurs avantages sociaux. Et le pire c’est que cela peut très bien marcher.
Exagération ? En êtes-vous si sûrs ? Les plus âgés sont les plus réceptifs, les mieux manipulables et les plus importants électeurs de Sarkozy et de sa clique. Alors ? Cynisme et cupidité, c’est la nouvelle devise de l’oligarchie, les deux jambes de la maison-libérale-ultra. Bonnes gens coupez-vous un bras pour que les plus riches le soient plus encore. Pour quoi faire ? Pour rien. Juste pour amasser.
D’après Charles GUÉMÉNÉ
2 commentaires:
wouah ! enfin une prise de position couillue !
Qui es-ce qui est couillu ? Charles GUÉMÉNÉ qui m'a très largement inspiré ce texte ou moi qui l'ai édité ? Beaucoup pour Charles GUÉMÉNÉ et un peu pour moi, j'espère. ;-)
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