Ou comment Mr S vide de son sens la Taxe Carbone !
Au départ voici une bonne idée qui se transforme, au final, en une taxe ordinaire détournée de son objectif donc impopulaire. Une Taxe « Canada-dry ». Une taxe qui n’a d’écologique que le nom. Une taxe Greenwashing.
Mais a quoi devait servir la Taxe Carbone, quel était son objectif et surtout comment devait elle fonctionner ?
- Pour faire simple, la Taxe Carbone devait servir à pénaliser ceux (particuliers, entreprises, collectivités …) qui émettent beaucoup de Gaz à Effet de Serre et a aider, via des subventions, ceux qui décidaient de faire l’effort de changer de mode de vie pour moins polluer.
La Taxe Carbone, qui partait du principe Pollueurs/Payeurs, se voulait un moyen, donné à notre civilisation, pour modifier l’organisation et l’aménagement de notre société pétrolée, tournée autour de la voiture, des transports, de la mondialisation de la mobilité et de l’inconscience climatique. En clair et sans langue de bois, c’était un moyen de contraindre notre société à changer, partant du constat, établi depuis fort longtemps, que nous ne pouvons pas nous contenter de la bonne volonté humaine pour se bouger rapidement (la grenouille, souvenez vous). Miser sur la bonne volonté humaine pour prendre les mesures immédiates pour se sauver, prendrait trop de temps devant l’urgence climatique : 4 à 10 ans pour faire machine arrière … après le système planétaire risque de s’emballer sans que l’on ne puisse plus rien faire.
Ce n’était pas un nouvel impôt puisqu’elle était destinée à être redistribuée.
Mais tout cela est mort.
En effet, pour faire plaisir à ses petits camarades du MEDEF, Mr S a décidé de supprimer la Taxe Professionnelle à partir de 2010. Beau cadeau fait aux entreprises qui le réclamaient depuis fort longtemps car, disaient elles, croulant sous une fiscalité qui les empêchait d’être compétitives et éventuellement d’embaucher. Rappelons que le fruit de cette taxe professionnelle était en partie reversée aux communes qui l’utilisaient pour leurs fonctionnements et leurs investissements dans l’esprit d’améliorer la vie de leurs administrés (financement de médiathèques, de centres sportifs, de centres culturels, etc …). Privées de Taxe Professionnelle, les communes risquaient l’asphyxie. Il fallait donc trouver un financement alternatif.
Au départ voici une bonne idée qui se transforme, au final, en une taxe ordinaire détournée de son objectif donc impopulaire. Une Taxe « Canada-dry ». Une taxe qui n’a d’écologique que le nom. Une taxe Greenwashing.
Mais a quoi devait servir la Taxe Carbone, quel était son objectif et surtout comment devait elle fonctionner ?
- Pour faire simple, la Taxe Carbone devait servir à pénaliser ceux (particuliers, entreprises, collectivités …) qui émettent beaucoup de Gaz à Effet de Serre et a aider, via des subventions, ceux qui décidaient de faire l’effort de changer de mode de vie pour moins polluer.
La Taxe Carbone, qui partait du principe Pollueurs/Payeurs, se voulait un moyen, donné à notre civilisation, pour modifier l’organisation et l’aménagement de notre société pétrolée, tournée autour de la voiture, des transports, de la mondialisation de la mobilité et de l’inconscience climatique. En clair et sans langue de bois, c’était un moyen de contraindre notre société à changer, partant du constat, établi depuis fort longtemps, que nous ne pouvons pas nous contenter de la bonne volonté humaine pour se bouger rapidement (la grenouille, souvenez vous). Miser sur la bonne volonté humaine pour prendre les mesures immédiates pour se sauver, prendrait trop de temps devant l’urgence climatique : 4 à 10 ans pour faire machine arrière … après le système planétaire risque de s’emballer sans que l’on ne puisse plus rien faire.
Ce n’était pas un nouvel impôt puisqu’elle était destinée à être redistribuée.
Mais tout cela est mort.
En effet, pour faire plaisir à ses petits camarades du MEDEF, Mr S a décidé de supprimer la Taxe Professionnelle à partir de 2010. Beau cadeau fait aux entreprises qui le réclamaient depuis fort longtemps car, disaient elles, croulant sous une fiscalité qui les empêchait d’être compétitives et éventuellement d’embaucher. Rappelons que le fruit de cette taxe professionnelle était en partie reversée aux communes qui l’utilisaient pour leurs fonctionnements et leurs investissements dans l’esprit d’améliorer la vie de leurs administrés (financement de médiathèques, de centres sportifs, de centres culturels, etc …). Privées de Taxe Professionnelle, les communes risquaient l’asphyxie. Il fallait donc trouver un financement alternatif.
LA TAXE CARBONE !
Dès lors on renverse les responsabilités et on détourne les objectifs. On supprime la solidarité et les obligations. On remplace la responsabilité des entreprises (souvent largement subventionnées par l’état !) en substituant leur participation à la vie de la collectivité, par une ponction supplémentaire sur les particuliers et les salariés.
Nous ne sommes plus du tout dans l’objectif de la Taxe Carbone, vous en conviendrez !
De plus et comme si cela n’était pas suffisant, la Taxe Carbone, qui devait concerner tous les acteurs de notre société - car nous polluons tous, sans aucune exception - sera accompagnée d’exemptions. C’est du moins ce qu’a affirmé, Michel ROCARD, qui a bien prévenu qu’il n’était pas question de pénaliser les entreprises qui sont obligées d’utiliser du pétrole (Taxis, Transporteurs routier, Agriculteurs, entreprises diverses, …). Michel ROCARD de prévenir qu’il ne fallait pas rendre nos entreprises encore moins compétitives par une taxe supplémentaire. Il faudra donc aménager cette taxe pour eux. Plus compétitives, alors qu’elles n’auront plus de Taxe Professionnelle et qu’elles seront exemptés de Taxe Carbone ? Vous ne voulez pas le sourire de la crémière en plus ?
Nous en arrivons donc à ce que cette taxe ne soit plus payé par tout le monde et ne soit plus redistribuée dans le but d’inciter à limiter le réchauffement climatique.
J’affirme donc que nous assistons, une fois de plus, à une manipulation, à un enfumage des citoyens de ce pays, par un gouvernement sans vision d’avenir, qui n’a pas pris la mesure des événements climatiques et qui ne sort pas d’une gestion et organisation droitière, capitaliste et dogmatique. Nous assistons, en direct Live, à du Greenwashing. C’est tellement vrai que ce n’est plus le ministre de l’écologie qui défend et porte le projet de Taxe Carbone, mais le ministre du budget.
C’est vraiment la pire chose qui pouvait arriver à ceux qui se battent pour changer les habitudes d’une société qui impacte, toujours plus, sur les changements climatiques. Triste moment que celui que nous vivons maintenant !