Nicolas Sarkozy avait promis "un new Deal écologique" lors de la signature du Grenelle de l'Environnement. Quatre ans après, le bilan est très critiqué par les associations environnementales.
- Absence d'alternatives énergétiques,
- nouvelles autoroutes,
- absence de réglementation en matière de développement des antennes relais,
- construction d'incinérateurs,
- décret autorisant une augmentation des rejets de nitrates,
- ré-homologation du Cruiser - un insecticide tueur d'abeilles -,
- taxe poids lourds repoussé à 2013,
- abandon de la fiscalité écologique,
- érosion du fret ferroviaire,
- poursuite de l'expansion urbain,
- poursuite de l'expérimentation à ciel ouvert des OGM,
- abandon des objectif pour une agriculture Biologique
- amendement visant à briser l'émergence d'une filière éolienne ...
"Les mesures de ruptures se sont perdues en chemin", regrette le réseau action climat (RAC). La part des énergies renouvelables dans la consommation d'électricité n'a atteint que 14,6 % en 2010 - soit le même niveau qu'en 1997 - contre un objectif affiché de 21 %. "A l'urgence écologique, le chef de l'état a opté pour une course de lenteur où la communication fait office d'action" dénonce ouvertement l'association Agir pour l'Environnement.
à entendre le ministre de l'économie François Baroin, au journal "les Echos", l'environnement ne semble plus au cœur des préoccupations du gouvernement : "Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas compris ce qui ce passe. C'était une mutation folle sous l'angle des moyens. On a laissé faire Jean-Louis Borloo dans l'euphorie ; personne n'a porté l'idée que cela avait un prix."
"L'élan du grenelle est bel et bien brisé. Le plus grave, le plus impardonnable, c'est que tout le monde paiera le prix ; nous, nos enfants et arrières petits enfants", dénonce le député François Brottes.
On se désole aussi à Europe-Ecologie - les Verts après le dépôt le 13 octobre de deux amendements par un député UMP qui allège pour l'un et reporte pour l'autre, les obligations des grandes entreprises d'avoir à publier annuellement un rapport sur leurs pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Le temps des lobbies est revenu. Aujourd'hui l'environnement est systématiquement présenté sous l'angle de son coût pour l'économie et jamais sous son aspect de condition indispensable à une vie humaine durable, digne et paisible. A l'aune du plan de rigueur budgétaire, l'article 2 de la loi Grenelle 1 qui plaçais la lutte contre le changement climatique "au premier rang des priorités" semble n'être plus qu'un lointain souvenir.
D'après Sophie Chapelle
(Témoignage Chrétien N° 3464 du 27 octobre 2011)
à entendre le ministre de l'économie François Baroin, au journal "les Echos", l'environnement ne semble plus au cœur des préoccupations du gouvernement : "Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas compris ce qui ce passe. C'était une mutation folle sous l'angle des moyens. On a laissé faire Jean-Louis Borloo dans l'euphorie ; personne n'a porté l'idée que cela avait un prix."
"L'élan du grenelle est bel et bien brisé. Le plus grave, le plus impardonnable, c'est que tout le monde paiera le prix ; nous, nos enfants et arrières petits enfants", dénonce le député François Brottes.
On se désole aussi à Europe-Ecologie - les Verts après le dépôt le 13 octobre de deux amendements par un député UMP qui allège pour l'un et reporte pour l'autre, les obligations des grandes entreprises d'avoir à publier annuellement un rapport sur leurs pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Le temps des lobbies est revenu. Aujourd'hui l'environnement est systématiquement présenté sous l'angle de son coût pour l'économie et jamais sous son aspect de condition indispensable à une vie humaine durable, digne et paisible. A l'aune du plan de rigueur budgétaire, l'article 2 de la loi Grenelle 1 qui plaçais la lutte contre le changement climatique "au premier rang des priorités" semble n'être plus qu'un lointain souvenir.
D'après Sophie Chapelle
(Témoignage Chrétien N° 3464 du 27 octobre 2011)
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