Selon le bulletin annuel de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) publié le 24 novembre, les principaux gaz à effet de serre (GES) ont atteint en 2009 "leurs plus hauts niveaux jamais observés depuis l'époque préindustrielle" en 1750.
Malgré la crise économique, les concentrations de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et d'oxyde nitreux (N2O) ont augmenté de 1% entre 2008 et 2009. Cette hausse des GES est de 27,5% depuis 1990.
La concentration de CO2, principal GES d'origine humaine, s'est ainsi établie en 2009 à 386,8 parties par million (ppm), soit une hausse de 1,6 ppm par rapport à 2008. Son taux a augmenté depuis 1750 de 38%, dû essentiellement à des émissions provoquées par "la combustion de combustibles fossiles, au déboisement et aux changements d'affectation des terres". D'autant que ces 10 dernières années, la concentration de CO2 s'est accrue de 1,88 % par an en moyenne.
Quant au méthane, sa concentration a également augmenté entre 2007 et 2009 pour atteindre 1.803 partie par milliard (ppb) l'an dernier contre 1.797 ppb en 2008. Soit une progression de 158% depuis la révolution industrielle, due notamment "à l'élevage de bovins, la riziculture, l'exploitation des combustibles fossiles et la mise en décharge des déchets". La concentration d'oxyde nitreux a également atteint les 322,5 ppb en 2009 (contre 321,8 ppb en 2008), en progression de 19 % par rapport à 1750.
L'OMM s'est également inquiétée de la hausse "rapide" de la concentration d'autres gaz tels que les hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et les hydrofluorocarbones (HFC), utilisés comme substituts des chlorofluorocarbones (CFC) dans les mousses, réfrigérateurs ou climatiseurs. "Ces deux sortes de composés sont des gaz à effet de serre très puissants dont la durée de vie dans l'atmosphère est bien supérieure à celle du dioxyde de carbone", a prévenu l'organisation onusienne.
Rachida Boughriet
Actu-Environnement.com
Malgré la crise économique, les concentrations de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et d'oxyde nitreux (N2O) ont augmenté de 1% entre 2008 et 2009. Cette hausse des GES est de 27,5% depuis 1990.
La concentration de CO2, principal GES d'origine humaine, s'est ainsi établie en 2009 à 386,8 parties par million (ppm), soit une hausse de 1,6 ppm par rapport à 2008. Son taux a augmenté depuis 1750 de 38%, dû essentiellement à des émissions provoquées par "la combustion de combustibles fossiles, au déboisement et aux changements d'affectation des terres". D'autant que ces 10 dernières années, la concentration de CO2 s'est accrue de 1,88 % par an en moyenne.
Quant au méthane, sa concentration a également augmenté entre 2007 et 2009 pour atteindre 1.803 partie par milliard (ppb) l'an dernier contre 1.797 ppb en 2008. Soit une progression de 158% depuis la révolution industrielle, due notamment "à l'élevage de bovins, la riziculture, l'exploitation des combustibles fossiles et la mise en décharge des déchets". La concentration d'oxyde nitreux a également atteint les 322,5 ppb en 2009 (contre 321,8 ppb en 2008), en progression de 19 % par rapport à 1750.
L'OMM s'est également inquiétée de la hausse "rapide" de la concentration d'autres gaz tels que les hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et les hydrofluorocarbones (HFC), utilisés comme substituts des chlorofluorocarbones (CFC) dans les mousses, réfrigérateurs ou climatiseurs. "Ces deux sortes de composés sont des gaz à effet de serre très puissants dont la durée de vie dans l'atmosphère est bien supérieure à celle du dioxyde de carbone", a prévenu l'organisation onusienne.
Rachida Boughriet
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