"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

dimanche 11 février 2018

Ou comment un peu de neige peut interroger sur notre durabilité.

Jeudi matin, les huit départements de la région parisienne ont été maintenus en vigilance orange neige et verglas. Les autorités françaises ont renouvelé leur appel à la vigilance en Île-de-France en raison du froid. Le gel et le verglas devaient remplacer la neige tombée en masse la veille. L’épisode qui a touché depuis lundi de nombreux départements, engendrant notamment la pagaille sur les routes, est notable mais pas inédit ni exceptionnel, des événements comparables ont été vécus en Île-de-France et Paris en janvier et mars 2013, ainsi qu’en décembre 2010. Rien de bien étonnant en hivers mais pourtant cela a provoqué la fermetures d'axes majeurs comme la N118 et l'interdiction de circulation des camions.

Trois jours après je me suis rendu au carrefour des Ulis et j'ai pu me rendre compte combien notre système était fragile. Trois jours d'aléas climatiques et Carrefour nous démontre combien notre société n'est pas durable, combien notre ville des Ulis est vulnérable et pas résiliente aux phénomènes extrêmes puisqu'un phénomène pas extrême montre déjà nos limites. Rayons vides, dévalisés et pas ravitaillés (cf photos ci-dessous) que se serait-il passé si le phénomène avait duré ou si un autre lui avait succédé ?

Quid, dès lors, de notre ville face aux changements climatiques qui s'annoncent comme l'augmentation des phénomènes extrêmes ?

Quid de notre ville, complètement dépendante des camions, face à la crise énergétique qui annonce l'avènement du post-carbone ?

Quid de notre ville, complètement artificielle, où rien n'a jamais été anticipé puisque les défis ont toujours été niés ?

Reportage photo.







Moi ce passage chez Carrefour m'a interpellé, pas vous?

Cyclones aux Antilles, inondations et neige en métropole où comment la météo met une claque à nos vaniteuses sociétés dénaturées.

Mais bon, surtout ne changeons rien.

C'est quoi l'autonomie alimentaire de l'île de France déjà ?

Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse, Plateau de Saclay, ... même combat : protection des terres agricoles et reconversion écologique de notre économie pour une société résiliente.

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